Jeudi 4 décembre 2014.
Toulouse (31) - Aéroport (TLS) Toulouse-Blagnac – Aéroport (SXB) Strasbourg-Entzheim (67) - Strasbourg.

Pour ces deux journées de détente, je me prépare tranquillement et pars pour Blagnac à 8 h 30.
J’ai pas mal de temps devant moi mais à cette heure-ci, je n’ai pas du tout confiance dans la circulation.
J’arrive donc bien en avance, laisse la C4 au parking P2 et retrouve mes collègues avant et après les contrôles.
Tout va bien et envol à 10 h dans l’Airbus A320 d’Air France pour Strasbourg.
Après une heure trente de vol et à l’approche de notre destination, le temps est couvert et on nous annonce une température de 4°. Brrr !
Une fois sortis de l’aéroport, on choisit de prendre le train pour rejoindre le centre ville.
On prend celui de 12 h 03 et on se caille tous en l’attendant sur le quai.
Il nous faut une petite demi-heure pour arriver à la grande gare de Strasbourg-ville puis on rejoint à pied l’hôtel "Ibis" par la Petite rue de la course jusqu’à la rue du Faubourg National.
Nous sommes très en avance, très nombreux et les chambres ne sont pas prêtes.
La plupart d’entre nous arrive à en avoir une ou tout du moins, un endroit pour déposer les bagages. Tout est ok pour tout le monde, sauf bien entendu pour moi mais ce n’est pas bien grave car j’ai un sac à dos léger et, tant pis, je le garderai avec moi toute la journée.
A 13 h, nous partons en groupe pour notre balade en ville.
On commence par traverser l’Ill, la rivière qui ceinture tout le centre historique de Strasbourg, puis on prend la Grand rue, la rue des meuniers et déjà les premiers petits chalets font leur apparition. Il y en a partout et pour tous les goûts.
Arrivés sur la place Benjamin Zix et la rue du bain aux plantes, on cherche un endroit pour casser la croûte. Ce n’est pas les petits stands qui manquent mais déjà, on se disperse.
Nous sommes dans le quartier appelé "Petite France", au bord de l’Ill avec ses maisons si pittoresques. Dommage qu’il fasse gris et que le beau temps ne soit pas au rendez-vous.
On continue ensuite par la rue des dentelles, la rue de la monnaie, la rue des serruriers et arrivons Place Gutemberg.
Il est 13 h 20 et il est cette fois-ci grand temps de faire une pause.
On s’arrête devant un stand qui propose, comme tous les autres d’ailleurs, des "Flammekueche", des tartes flambées au Munster accompagnés d’un vin chaud.
Je me laisse tenter et cela doit être bon mais les conditions ne sont vraiment pas terribles. Je suis debout et je m’en fous plein les mains. De plus, on me bouscule et je vois la plupart d’entre nous qui s’apprête à repartir.
Je suis un peu déçu d’autant plus que je ne raffole pas non plus du vin chaud. Pas grave.
On continue par la rue du vieux marché aux poissons, la rue Mercière et arrivons sur la place de la cathédrale.
Il y a un monde fou avec bien sûr des chalets un peu partout devant le parvis de la cathédrale.
L’édifice, d’une couleur gré-rose, est vraiment imposant surtout en arrivant par cette rue Mercière, située juste en face.
Nous continuons notre chemin par la rue du Maroquin et la place du marché aux cochons de lait.
C’est un très beau quartier et les maisons typiques de l’architecture alsacienne sont décorées d’une façon superbe. Vraiment sympa !
Nous passons ensuite et à nouveau au bord de l’Ill par la place du marché aux poissons et retournons vers la Cathédrale par la rue de Rohan.
Je suis toute l’équipe sans trop savoir où nous allons et nous empruntons la rue de la râpe, la rue des écrivains et arrivons place du marché Gayot à 14 h 15.
Là, je retrouve Jean-Bernard qui me propose d’aller boire une bière quelque part.
J’abandonne donc le groupe et je reste avec lui à la recherche d’une taverne pour nous désaltérer.
Nous prenons la rue des frères, la place St Etienne, la rue des pucelles puis enfin, dans la rue des juifs, nous tombons devant un établissement qui tombe à pic : "l’académie de la bière".
Il est 14 h 30 et il nous reste une bonne heure pour rejoindre le point de rendez-vous avec l’ensemble de nos collègues. Tout va bien et il est temps de profiter du breuvage local.
Avec Jean-Bernard, on se prend chacun une "Fisher" en 50cl puis, peu de temps après, Sylvie, Cyril et Gabriel viennent nous rejoindre ce qui m’incite, bien entendu, à reprendre une Fisher de plus !
L’heure de notre rendez-vous approchant, nous repartons par la place du marché Gayot, la rue de la râpe et arrivons tranquillement le long des quais, derrière le palais Rohan.
Là, le restant de l’équipe en provenance de Paris est déjà sur place et nous sommes conviés ensuite à une petite croisière sur l’Ill avec un bateau-mouche de la compagnie "Batorama".
A 16 h 15, notre balade commence et nous passons par une première écluse, celle de la "Petite France" puis arrivons aux ponts couverts et le barrage Vauban.
Après la 2ème écluse, la nuit tombe tout doucement et nous empruntons le canal du Faux-Rempart jusqu’au quai St Etienne.
Là, le bateau bifurque pour faire un aller-retour jusqu’aux institutions européennes en passant devant le siège d’Arte, le parlement européen er le conseil de l’Europe.
De retour au quai St Etienne, nous rejoignons notre point de départ après cette heure de croisière très agréable mais qui aurait mérité d’être faite le jour par beau temps plutôt que la nuit et à l’intérieur.
A peine débarqués, nous commençons à 17 h 45 une nouvelle balade dans les rues.
On préfère se disperser par petits groupes. Pour ma part, je reste avec Eric, Olivier, Pascal et surtout Julien qui connait bien le centre ville et qui va nous guider pour l’occasion.
Le rassemblement pour le dîner est fixé à 20 h 15 sur les quais, rue du bain aux roses. Nous avons donc tout le temps !
Nous démarrons tout d’abord et évidement par la place du marché aux cochons de lait puis la rue du Maroquin, exceptionnelles pour la décoration et l’illumination des devantures des maisons. Vraiment superbe.
Arrivés sur la place de la cathédrale, il y a monde fou et ça sent le vin chaud partout.
Nous prenons tour à tour la rue des hallebardes, la rue du sanglier et la rue du chaudron, une superbe petite rue décorée à merveille où se trouve, entre autre, la maison de Hanssen et Gretel.
Après avoir rejoint la rue du Temple-Neuf et la rue du Dôme, Julien nous propose ensuite de faire un aller-retour jusqu’à la place de la République en traversant une impressionnante alignée de chalets le long de la place Broglie.
De retour à la rue du Dôme, nous prenons la rue des étudiants pour arriver à 18 h 45 sur la Place du temple neuf où se trouve le marché de Noël du carré d’or.
Nous y restons un petit moment le temps de boire un verre de vin chaud puis nous filons sur la place Kleber, toute proche à travers les rues toujours illuminées.
Sur cette grande place trône un sapin de Noël monumental venu des Vosges, richement décoré et planté dans l'angle sud-est de la place.
Comme partout maintenant dans les rues, il y a un monde fou d’autant plus qu’un spectacle son et lumière est attendu à 19 h 15 sur la façade de l’Aubette, le bâtiment principal de la place Kléber.
Le spectacle dure environ ¼ d’heure puis nous reprenons notre chemin par la rue du fossé des tanneurs pour arriver dans le quartier de la "Petite France", cette fois-ci de nuit et avec évidemment toutes les maisons superbement illuminées.
Nous rejoignons ensuite le superbe site des ponts couverts aperçu lors de notre balade en bateau.
La nuit, les tours sont bien sûr illuminées ainsi que le barrage Vauban que l’on aperçoit derrière.
Pour traverser le bras de l’Ill, on peut emprunter la terrasse panoramique du barrage mais à cette heure-ci, 19 h 45, c’est fermé et nous nous contentons de passer à l’intérieur de la galerie.
Puis, il est temps de rejoindre le groupe pour le dîner et comme ce matin, nous prenons la rue des serruriers, place Gutemberg, la rue Mercière, la place de la cathédrale et enfin la rue du bain aux roses pour notre point de rassemblement à 20 h 15.
Quelle sacrée balade et un grand merci à Julien pour cette belle virée nocturne dans la ville illuminée.
Nous sommes en retard de quelques minutes à peine et tout le monde est déjà parti au resto le "Meiselocker", rue des frères.
Nous nous y rendons directement et je me retrouve du coup à table avec les chefs plutôt qu'avec le reste de l’équipe. Cela ne m’empêche en aucun cas de profiter du foie gras, de la choucroute le tout accompagné d’un vin blanc d’Alsace, évidemment.
A 23 h 30, les premiers convives s’en vont et après être restés un petit moment à table et pratiquement jusqu’à la fermeture du resto, nous partons finir la soirée pas très loin, rue des juifs, dans la fameuse brasserie "l’académie de la bière" pour engloutir quelques cervoises locales bien fraîches.
L’ambiance est plutôt décontractée et vers les 1 h 15 du matin, je choisis de rentrer à l’hôtel en compagnie de quelques uns.
Il fait plutôt frisquet et nous prenons la rue des hallebardes, la place Gutemberg, faisons un petit détour par la rue des serruriers et la place Benjamin Zix avant de rejoindre la Grand’Rue et l’hôtel "Ibis".

Il est 2 h du matin quand j’éteins la lumière. La journée a été très bien remplie et demain, un peu de boulot et j’espère … re-balade !

Vendredi 5 décembre 2014.
Strasbourg - Aéroport (SXB) Strasbourg-Entzheim - Aéroport (ORY) Paris-Orly-Ouest - Aéroport (TLS) Toulouse-Blagnac (31) – Toulouse.

Réveil à 7 h. Ouarf, c’est un peu tôt et j’ai un peu de mal à émerger !
Je descends pour le petit-déj à 8 h et je me retrouve tout seul. Bizarre, vue l’heure.
Un peu plus tard, j’appends que la réunion de travail était bien à 9 h mais qu’il fallait comprendre 9 h 30.
Pas grave, je suis du coup très en avance et j’en profite pour aller me balader près de l’hôtel ainsi qu’au bord de l’Ill.
Je reçois un appel d’Albert à Cassagnes pour me parler d’une probable Dionysiade au village en mai prochain. Il compte sur moi pour diverses activités. Affaire à suivre.
Rendez-vous devant l’hôtel à 9 h 15 puis nous partons à pied sur le lieu de notre réunion, au resto "l’ancienne douane" situé, comme son nom l’indique, dans les bâtiments de l’ancienne douane.
Ce n’est pas bien loin et il nous faut environ ¼ d’heure pour rejoindre la rue de la douane par la Grand’rue et la rue de la Division Leclerc.
Le bâtiment est immense et il sert également de salle de réception pour les banquets ainsi que pour les entreprises. C’est dans l’une de ces salles que nous allons passer toute la matinée entrecoupée de pauses, notamment en prenant l’air sur la terrasse donnant directement sur les bords de l’Ill.
A 12 h 15, c’est l’heure du déjeuner et nous nous installons dans la même salle. Le menu est simple avec saumon et pâtes.
L’après midi est consacré à nouveau à la visite de la ville et à 14 h, on se regroupe tous devant le parvis de la cathédrale après avoir de nouveau emprunté la magnifique Place du marché aux cochons de lait et la Rue du Maroquin.
A partir de là, on a quartier libre et le rendez-vous à l’hôtel est fixé à 16 h 30, ce qui nous laisse deux heures pour se balader.
Tout d’abord, une visite de la cathédrale s’impose.
Nous restons à l’intérieur une petite demi-heure, ce qui est peu par rapport à tout ce qu’il y a à voir mais il y a affluence et nous souhaitons tous profiter de notre temps à l’extérieur.
Après avoir passé un petit moment à admirer la grande crèche polychrome dans l’un des bas-côtés de la cathédrale, je fais parti des quelques téméraires qui veulent grimper sur la plateforme panoramique.
Elle est située à 66m d’altitude et pour la mériter, il faut affronter 330 marches. Même pas peur !
A 14 h 30, je paie mes 5€ et effectivement, au bout de 10 mn et au terme d’une montée musclée mais très accessible, la vue sur la plateforme est vraiment superbe. Dommage que le ciel ne s’y prête pas.
Puis de retour devant le parvis, on m’avertit qu’à l’intérieur de la cathédrale, j’ai loupé le mouvement des automates de l’horloge astronomique qui s’effectue tous les quarts d’heure. Tant pis.
Je décide ensuite de partir tout seul me balader avec comme objectif de retourner tranquillement dans la "Petite France" et le barrage Vauban. Il est 15 h et j’ai encore du temps.
Je prends la rue Mercière, la rue des serruriers et arrive sur la place Benjamin Zix. Il y a toujours autant de monde et je flâne un bon moment dans ce superbe quartier.
Là, j’ai le temps d’admirer toutes ces maisons à colombage et de couleurs vives.
Je fais un petit tour par la rue du pont St Martin, la rue des moulins et le pont du faisan pour rejoindre ensuite les ponts couverts par le quai de la Petite France et les bords de l’Ill.
Nous y sommes passés hier soir de nuit et malgré le ciel couvert, le site est vraiment superbe.
J’arrive ensuite sur le barrage Vauban et cette fois-ci, je peux emprunter la terrasse panoramique offrant une vue d’ensemble vraiment magnifique sur les ponts couverts et la cathédrale.
Il me reste une demi-heure et je choisis de retourner jusqu’à la "Petite France" par la rue Ste Marguerite et la rue du bain aux plantes.
En chemin, je croise Cyril qui se balade également mais dans l’autre sens.
Je profite une dernière fois du quartier et je flâne à nouveau près de l’écluse de la Petite France ainsi qu’autour de la place Benjamin Zix.
A 16 h 15, je décide de repartir rejoindre le groupe et j’arrive à l’heure pile pour le Rendez-vous.
Direction à présent la gare à pied et arrivés sur place, on commence à se disperser.
Beaucoup prennent le train pour Paris et nous sommes finalement peu nombreux à rejoindre l’aéroport.
Nous prenons le TER en direction de Saales à 16 h 55 et après un bon retard et s’être trainé pendant tout le long du trajet, nous arrivons à la gare de l’aéroport à 17 h 30.
Contrôles et petite attente dans la salle d’embarquement puis nous nous retrouvons seulement à 3, Bernard, Jean-Robert et moi pour le vol de Paris, le reste de l’équipe ayant pris d’autres directions.
A l’embarquement à 18 h 50, Air France nous offre un "St Nicolas" en gâteau et je teste pour la première fois la carte d’embarquement numérique sur mon iPhone. Ça marche mais je ne suis pas très rassuré par ce genre de technique et le format papier restera de rigueur pour les trajets plus importants.
Envol pour Paris dans un ATR72 à hélice de la compagnie HOP ! et arrivée à 20 h 10 à Paris-Orly Ouest.
Il nous reste ensuite une heure à perdre avant notre correspondance pour Toulouse.
On nous annonce un retard d’une demi-heure ce qui nous incite, en attendant, à aller grignoter un morceau dans une brasserie.
Embarquement à 21 h 20, envol et arrivée sur Toulouse à 22 h 30.
Je récupère la C4 et direction les Amidonniers pour, cette fois-ci, un week-end à Toulouse plutôt qu’à Cassagnes.
Voilà, un petit séjour qui se termine fort agréable avec mes collègues et surtout la découverte du très beau centre historique de Strasbourg que je ne connaissais pas du tout.

A la prochaine.