Hautes-Alpes.

Du 16 au 21 mai 2016.

 

Pour mon deuxième séjour dans les Hautes-Alpes, pas de rallye ni d’immersion dans le petit monde des chemins de fer mais balades au pied des montagnes et dans les grands parcs alpins.

 

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(5 pages)

Galerie photos
 

Lundi 16 mai 2016.
Cassagnes (66) - Narbonne (11) - Béziers (34) - Sète - Montpellier - Arles (13) - Salon de Provence - Aix en Provence – Manosque (04) - Sisteron – Tallard (05) – Savines-le-Lac – La Roche-de-Rame - Briançon.


Après un petit week-end tranquille à Cassagnes, départ ce lundi de Pentecôte à 9 h 20.
J’ai toute la journée pour arriver à destination et pour changer un peu, j’opte pour un itinéraire exclusivement route.
Il fait un temps superbe, pas trop de monde pour l’instant sur la route et je traverse successivement Narbonne, Béziers, Sète pour arriver à l’entrée de Montpellier à 12 h 20.
Au centre ville, je cherche un peu ma route afin de rejoindre Aigues-Mortes et la Camargue. Pas facile ! mais une fois sur le bon chemin, j’atteins Arles à 13 h 35 puis Salon-de-Provence à 14 h 15.
Tout va bien et je n’ai pas trop envie de m’arrêter.
Vers 15 h, j’arrive à l’entrée d’Aix en Provence et j’attaque la route des Alpes en direction de Gap.
Peu avant Meyrargues, je fais une pause pour prendre de l’essence puis je m’arrête à nouveau un peu plus loin afin de voir de plus près les vestiges de l’ancien pont Mirabeau.
En effet, l’endroit est remarquable car de chaque côté de la Durance, on peut admirer les deux immenses portiques néo-romans de l’ancien pont suspendu. Ils datent du début du XIXème siècle et ont été conservés en l’état. Intéressant.
A Sainte Tulle je fais une nouvelle pause pour un rapide sandwich puis je continue sans m’arrêter vers Manosque, Sisteron, Tallard et Savines-le-Lac pour arriver enfin à l’entrée de La Roche-de-Rame à 18 h 30.
Là, j’appelle Eric pour qu’il me guide vers Géro, le petit hameau où il habite et situé à environ 1km d’ici.
Sur place, c’est calme, tranquille et après m’être installé, on s’offre de suite un petit apéro au bord d’un torrent, tout près de la chapelle du hameau.
L’apéro est raisonnable car vers 19 h 30, on décide d’aller à Briançon casser la croute.
En ville, les rues sont vides. C’est lundi de Pentecôte, tout est fermé et on choisit d’aller "Aux relais d’Alsace", le seul resto ouvert et celui-là même où nous étions allés le dernier soir lors de mon précédent séjour.
On se prend tous les deux un bon jarret de porc puis retour vers Géro vers 22 h.

Demain, il est prévu un beau temps idéal pour de premières balades !

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Mardi 17 mai 2016.
La Roche-de-Rame – Savines-le-Lac – Le Sauze-du-Lac (04) – Le Lauzet-Ubaye – Embrun (05) – Briançon.


Pour cette première matinée, il est prévu d’aller nous balader du côté du village du Lauzet-Ubaye sur une ancienne ligne de chemin de fer dont une partie a été reconvertie en sentier pédestre.
Mais auparavant, Eric doit faire un aller-retour à Briançon chez le véto pour "Bob", son toutou malade.
Du coup, vers 9 h 30, je pars faire une petite promenade derrière la maison pendant son absence. Quelle tranquillité et quel beau paysage tout autour alliant le blanc des montagnes encore enneigées, le bleu du ciel et le vert des près. Super.
Au retour d’Eric à 10 h 30, nous partons ensuite pour notre balade de la journée.
Nous passons Savines-le-Lac et faisons une petite pause à 11 h 25 au belvédère du Sauze-du-Lac.
Nous y étions déjà passés en 2012 mais le panorama sur la retenue d’eau du barrage de Serre-Ponçon est toujours aussi impressionnant, surtout avec les couleurs de printemps.
Nous reprenons la route et garons la voiture un peu plus loin sur la D954, au départ du sentier pédestre.
Le but est donc d’aller se promener sur la ligne de chemin de fer qui devait relier Chorges à Barcelonnette mais ... qui n'a jamais été achevée ni exploitée !
En plus des ouvrages d’art, l’originalité de ce tronçon est la traversée de plusieurs tunnels avec la consigne d’avoir des lampes électriques avec nous.
Le premier, appelé tunnel du Combas, n’est pas très long, 199 m, mais il nous donne un aperçu de ce qui nous attend avec une obscurité non négligeable. De là, le cheminement se poursuit sur un terrain plat, normal, puis après quelques ponts et deux autres petits tunnels, ceux de Derbesi et de Roche Rousse, nous arrivons au hameau en ruines de Roche Rousse.
Nous attaquons ensuite le dernier tunnel long de 1730 m appelé Saint-Martin La Blache et là, impossible de s’y aventurer sans lumière ! C’est l’obscurité totale sans aucune visibilité pendant un bon moment. Impressionnant !
A la sortie du tunnel, nous approchons du Lauzet-Ubaye avec le passage d’un viaduc vertigineux au-dessus de l'Ubaye.
A 13 h 10, nous sommes dans la bourgade et nous en profitons également pour faire le tour du petit lac naturel situé au pied du village.
Après cette belle et longue promenade, nous tentons d’aller nous rafraichir le gosier dans l’unique bar ouvert mais la serveuse n’est pas pressée pour nous servir et nous ignore totalement.
Au bout de 10mn, nous laissons tomber et repartons tranquillement par le même chemin vers notre point de départ.
De retour à la voiture vers 15 h, on reprend la route et on fait une pause au Sauze-du-Lac au bar-restaurant "Sosten Bacchus" pour une bière bien fraîche sur la terrasse. L’accueil est cette fois-ci beaucoup plus sympa !
Pour ce soir, Eric propose une raclette ... Miam ! et avant de revenir sur Géro, on fait une pause au Super U d’Embrun pour faire quelques courses.
A 16 h 05, nous sommes de retour à la maison et vu l’heure, je décide de partir me balader vers les forts de Briançon, d’autant plus qu’Eric a des choses à faire de son côté.
Après environ 25 mn de route, j’arrive au parking devant l’entrée de la ville haute à 17 h 25.
L’idée est donc d’aller me promener vers le fort des Têtes, le plus grand des 4 forts protégeant la cité fortifiée de Vauban. Pour s’y rendre, il faut traverser la Durance par le pont D’Asfeld, terminé en 1734 et construit également par Vauban.
Il fait un temps superbe et après avoir rejoint la porte de la Durance, j’emprunte le sentier qui me mène au fameux pont puis je continue par le sentier grimpant au fort des Têtes.
En chemin, j’aperçois le fort des Salettes ainsi que le fort du château dominant la cité.
Arrivé au fort des Têtes, quelle tranquillité !
Il n’y a pratiquement personne mis à part deux ou trois promeneurs et on a une vue imprenable sur le fort Dauphin, situé juste en face. De l’autre côté on distingue également le dernier fort, celui du Randouillet.
Après une petite demi-heure, je retourne dans la ville haute de Briançon. Il est 19 h 15 et j’ai encore un peu de temps pour me balader dans le centre. Après une rapide visite de la collégiale, je continue dans les petites rues totalement vides. J’imagine qu’en saison, été comme hiver, cela doit être épouvantable !
Au bout d’une demi-heure, je termine ma balade et de retour à Géro, petit apéro et bien entendu raclette au menu pour ce soir !

Après avoir bien bavardé et regardé les photos du jour, je file au lit bien après minuit. Demain, de nouvelles balades en prévision ...

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Mercredi 18 mai 2016.
La Roche-de-Rame – Guillestre – L'Argentière-la-Bessée – Vallouise - Eygliers.


Je me lève tranquillement vers 8 h 30 et ce matin, il est prévu d’aller faire une petite balade sur les hauteurs de Guillestre. Eric connait un endroit sympa qu’il souhaite me faire découvrir.
Après un petit café, nous filons en voiture vers Guillestre puis jusqu’au départ d’un sentier menant au sommet du Cugulet. A 10 h, on commence notre ascension.
La pente est raide au début mais nous laissons rapidement de côté le sentier pour en emprunter un autre beaucoup plus simple et longeant un petit canal bien connu dans la région.
C’est le canal "Salva" du nom de son concepteur, Joseph Salva, qui a eu l’idée audacieuse de capter les eaux capricieuses d’un torrent provenant des massifs et de créer en 1869 un canal long de 6,4 km afin d’alimenter en eau Guillestre et ses alentours.
Aujourd’hui, les canaux de Guillestre sont toujours gérés par une association syndicale regroupant une poignée de bénévoles, dont Eric fait d’ailleurs parti et qui en assurent l’entretien et le fonctionnement.
Après avoir marché le long du canal environ ¾ d’heure avec en prime une belle vue sur Guillestre, nous arrivons aux "Terrasses", un petit plateau verdoyant et reposant où se trouve une petite maison inhabitée. Eric me dit qu’il vient souvent ici pour se nettoyer l’esprit et je le comprends !
On ne reste pas trop longtemps car Eric bosse cet après-midi alors vers 11 h, nous reprenons notre chemin vers la voiture et retour vers Géro à 12 h 45.
Cet après-midi, je vais donc aller me balader quelque part dans le coin mais pas de soucis car ce n’est pas les endroits qui manquent !
A 13 h 20, nous sommes à la gare de L'Argentière-les Écrins, fermée à notre arrivée car c’est la grève aujourd’hui et le précédent agent de circulation est resté chez lui.
Pour cet après-midi, j’ai dans l’idée de me balader vers le parc des Ecrins et Eric me propose d’aller à un lieu appelé le "pré de Mme Carle".
Mais avant de m’y rendre, je vais casser la croute au "petit plat", un petit resto situé pas très loin de la gare et encore ouvert à cette heure-ci. Je me prends une grande salade accompagnée d’une binouze bien fraîche puis à 14 h, je retourne à la gare, papote quelques minutes avec Eric et file ensuite en direction du fameux "pré".
Je passe par le petit village de Vallouise puis le hameau d’Ailefroide sur la commune de Perdoux pour arriver un peu avant 15 h au parking du "pré de Madame Carle", situé à 1869 m d’altitude. Vu sa grandeur, il doit y avoir foule l’été et là, seules quelques voitures sont garées. Cela me va très bien !
Le "pré" est en fait un grand plateau au pied et face à la barre des écrins ainsi qu’au croisement des sentiers du glacier noir et du glacier blanc.
C’est vraiment majestueux d’autant plus qu’il n’y a personne mais un peu plus de ciel bleu aurait été le bienvenue.
Je commence à m’aventurer sur le sentier qui grimpe aux glaciers mais je ne suis pas "chaussé" comme il se doit pour ce genre de randonnée et je suis surtout tout seul.
Je fais donc évidemment demi-tour en me promettant d’y revenir une prochaine fois si l’occasion se présente car cela doit être magnifique là haut !
De retour au "Pré", je reste un petit moment à contempler de nouveau ce superbe paysage de haute montagne. Vraiment extraordinaire et je ne m’en lasse pas.
A 16 h 15, je me décide de redescendre vers l’Argentière mais en prenant cette fois-ci une petite route sinueuse pour rejoindre la nationale avec, tout le long, une vue superbe sur la vallée ainsi que sur le village de St Martin de Queyrières.
Eric est toujours au boulot et j’ai largement le temps de passer à Géro pour me changer avant de le rejoindre.
Je le retrouve à 17 h 50 au guichet de la gare et je reste avec lui jusqu’à 19 h, heure de fermeture.
Pour ce soir, on a prévu d’aller au resto et Eric a réservé pour 20 h au "Lacour" situé à Eygliers, juste à côté de la gare de Montdauphin-Guillestre.
Je connais ce resto pour y avoir été lors de mon précédent séjour. C’est simple, très correct et pour l’occasion je me prends une truite aux Morilles accompagné d’un verre de blanc.
De retour à Géro à 22 h, on finit la soirée tranquille à papoter.

Pour demain, encore de belles balades en perspective !

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Jeudi 19 mai 2016.
La Roche-de-Rame - Guillestre – Ristolas – Col d'Izoard.


Il a plu pratiquement toute la nuit et ce matin il y a un tel brouillard que cela ne me donne pas envie de sortir et encore moins de me balader.
A 9 h, Eric part bosser et je reste avec "Bob" dans l’appart en attendant que la météo s’arrange, mais rien n’y fait.
Je m’occupe en bossant sur mon ordi et vers 13 h, au retour d’Eric, le ciel est toujours très couvert mais le brouillard s’est tout de même levé.
Cet après midi, Eric souhaite m’emmener faire une petite balade vers le val d’Escreins, situé dans le parc régional du Queyras.
En chemin, on s’arrête rapidement au carrefour Market de Guillestre pour que je me prenne un sandwich puis on file à 14 h 15 en direction de Vars par la D902.
Arrivés vers l’embranchement pour l’accès au val d’Escreins, la route est fermée et Eric est très déçu car il aurait bien voulu me faire voir ce coin parait-il magnifique.
Du coup, on reste tout de même dans l’idée de se balader dans le parc du Queyras et on prend la route vers Château-Ville-Vieille puis la vallée du Haut-Guil par les villages d’Aiguilles et Abriès.
On arrive vers 15 h au village de Ristolas, situé à 1640 m d’altitude et de là, on continue jusqu’au hameau d’Echalp où se termine la route.
Déjà, on aperçoit devant nous les hauts sommets couverts de neige et on trouve évidemment le départ de quelques sentiers de randonnées notamment celui menant au refuge du Viso, à 2460 m d’altitude.
En ce qui nous concerne, on se contentera d’une promenade le long du Guil suivie d’une autre balade plus musclée jusqu’au petit belvédère du Viso, un petit plateau situé à 1894 m d’altitude.
La côte est un peu raide mais arrivés sur place, le panorama vaut le détour avec devant nous une chaîne de montagne où se dresse le Mont Viso, situé en Italie et perché à 3841 m d’altitude.
Quelle tranquillité !
On ne reste que quelques minutes et on serait resté bien plus longtemps mais à 16 h 50, il est temps de rentrer et de regagner la plaine.
Sur le chemin du retour et après Château-Ville-Vieille, je propose à Eric de prendre la route vers le col de l’Izoard pour faire une petite pause au sommet. Arrivés sur place, à 2361 m d’altitude, il y a un vent terrible et glacial. Je me risque à sortir quelques minutes tandis qu’Eric reste prudemment dans la voiture. Pas terrible du tout pour une promenade !
On reprend la route à 18 h et après avoir traversé Briançon, on rejoint Géro juste à l’heure pour l’apéro.
Pour ce soir, Eric a proposé une fondue, bien entendue savoyarde ! Miam !
Comme chaque soir, bonne humeur et bavardage avec un bon rosé bien frais.
On a finalement réussi à trouver une belle balade à faire cet après-midi malgré le mauvais temps de ce matin et l’accès au val d’Escreins fermé.

Demain, je compte aller me balader toute la journée afin d’explorer une autre partie de cette magnifique région.

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Vendredi 20 mai 2016.
La Roche-de-Rame – Eglyers – Savines-le-Lac – Le Sauze-du-Lac (04) – Le Lauzet-Ubaye – Barcelonnette - Col de la Cayolle (04/06) – Guillaumes (06) - Col du Vars (05) – Guillestre - Risoul.


Il fait un temps superbe ce matin.
Comme prévu dans son planning, Eric bosse toute la journée sur Briançon et il part dès 8 h 30.
Je me prépare tranquillement et vers 9 h 45, je laisse "Bob" et prends la route pour ma balade de la journée.
L’idée est d’aller dans un premier temps vers Barcelonnette puis j’aviserai ensuite sur place.
A peine parti, je décide de faire une première pause à Montdauphin.
Le site est totalement vide et j’y reste jusqu’à 10 h 30, le temps de me balader sur les remparts, de profiter du beau temps et d’admirer le superbe paysage.
Je prends ensuite la route vers Barcelonnette via Savines-le-Lac, Le Sauze-du-Lac et Le Lauzet-Ubaye pour arriver à destination à 12 h 05. Les rues de Barcelonnette sont quasiment vides malgré le temps radieux et le ciel d’un bleu azur.
Je me balade dans les rues piétonnes et pour déjeuner, je me pose sur la place Manuel au "bar de l’Univers". Je me prends une bonne salade composée accompagnée d’une binouze bien fraîche et à table, j’étudie la carte. Je me décide d’aller vers le col de la Cayolle puis de faire une boucle par le col d’Allos et revenir à Barcelonnette pour rejoindre Guillestre via le col de Vars. Ce sera une bonne balade en voiture !
Je reprends la route à 12 h 45 et me dirige vers le parc national du Mercantour par la D902.
Durant tout le parcours, le paysage est somptueux surtout avec ce ciel bleu et les montagnes encore enneigées qui se dessinent devant moi.
Après une bonne heure de grimpette, j’arrive à 14 h au col de la Cayolle, situé à 2326 m d’altitude.
Il y a encore beaucoup de neige et je suis pratiquement tout seul avec notamment quelques courageux cyclistes reprenant des forces après avoir vaincu le col. Je leur laisse !
Je reprends ensuite la route vers les Alpes Maritimes par la D2202 et un peu avant le hameau d’Estenc, un panneau indicateur m’annonce qu’ici même se trouve la source du Var. J’aurais appris quelque chose !
Je continue toujours sur la D2202 afin de rejoindre le col d’Allos mais arrivé à Guillaumes, je m’aperçois que j’ai été trop loin et que j’ai du louper la route. Etonnant de ma part ! mais une fois l’embranchement retrouvé, je constate que le panneau m’indiquant la bonne route était peu visible et caché par un arbre.
Après seulement quelques kilomètres, je m’aperçois que cette route est pourrie, étroite et qu’il va me falloir un temps fou pour rejoindre Allos. C’est trop compliqué alors je décide de faire demi-tour et de revenir tranquillement par Estenc, la source du Var et le col de la Cayolle.
Comme à l'aller, un panneau m'annonce "Marmottes sur 15 km" et il est vrai que j’en vois tout le long de la route se cacher à mon passage. Un vrai festival !
Je traverse Barcelonnette vers 16 h 50 et continue par la D900 en direction de la frontière italienne avant de prendre la D902 vers Guillestre.
A 17 h 20, je fais une pause au col du Vars, situé à 2108 m d’altitude puis je passe la station de Vars, vide à cette époque de l’année et arrive à 18 h 30 à Géro où je retrouve Eric.
Journée ordinaire pour lui au guichet mais pour moi saturée de paysages magnifiques.
Pour mon dernier soir, Eric a réservé pour 20 h à Guillestre au resto "Au Guillestrin" mais avant d’y aller, il m’emmène à la station de Risoul, totalement déserte en ce mois de mai mais qui mérite d’être vue.
De retour à Guillestre, il a bien fait de réserver ... C’est complet et le service est fatalement un peu long. Ce n’est pas bien méchant, on a le temps et le menu à l’air plutôt savoureux !
Je me prends des demi-moules en persillade dorées au four suivi d’un magret rôti au four. Miam !
Après ce bon repas, retour à Géro à 22 h 30 et bavardage habituel avant la nuit.

Demain, c’est le retour avec une bonne journée de route !

 

Samedi 21 mai 2016.
La Roche-de-Rame – Embrun – Tallard – Sisteron (04) – Manosque – Aix-en-Provence (13) – Salon –Arles – Nimes (30) – Montpellier (34) – Sigean (11) – Perpignan (66) – Millas – Cassagnes.


Je me lève tranquillement vers les 8 h puis après avoir rangé mon sac et pris un bon café, je dis au revoir à Eric en le remerciant de cet excellent séjour dans les Alpes. Tranquille, reposant et la bonne humeur toujours au rendez-vous !
A 9 h 15, c’est le départ et je prends la même route qu’à l’aller, à savoir la nationale sans m’occuper de l’autoroute.
La traversée de Sisteron est plutôt difficile puis à l’entrée de Manosque vers 11 h 55, je commence à chercher une station service car j’entends à la radio que les gens s’y précipitent à cause d’un risque de pénurie. Fatalement, pour éviter de me retrouver comme un gland en panne sèche, j’en fais de même !
A 12 h 45, j’arrive à l’entrée d’Aix-en-Provence et emprunte l’ex-N7 facilement repérable grâce notamment au grand totem conservé de la station Total de Célony, un classique des Nationales des années 50 ...
Je continue sur l’ancienne N7 jusqu’à Saint-Cannat pour arriver à 13 h 15 à l’entrée de Salon-de-Provence et je file ensuite en direction d’Arles.
A la sortie de la ville, je prends tout de même l’autoroute pour éviter de repasser par la côte et vers 15 h, j’arrive sur Montpellier encombré à cause de travaux monstres.
Tout va bien et après avoir passé Narbonne et fait un rapide détour par Perpignan pour une course à la FNAC, j’arrive à Cassagnes à 17 h, sans être trop fatigué malgré la chaleur et ces presque 600 km de bitume !

Voici un deuxième séjour dans les Alpes qui se termine, toujours aussi sympa et convivial.

Un grand merci à Eric pour m’avoir accueilli et très probablement, à une prochaine fois ...

Le Totem "TOTAL" sur la N7 à Célony (13).