Provence et Côte d'Azur.

29 septembre au 7 octobre 2019.

 

L’an dernier, quand Catherine est partie s’installer dans le Var, j’ai tout de suite pensé à venir lui rendre une petite visite et ce fut chose faite en ce début d’automne. Une occasion pour visiter également Marseille, de découvrir avec elle la région autour de Hyères et d’aller passer le week-end chez son frère et sa belle-sœur dans l'arrière-pays niçois.

 

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(14 pages)

Galerie photos
 

29 septembre 2019.
Cassagnes (66) - Narbonne (11) - Béziers (34) - Agde - Sète - Aigues-Mortes (30) - Arles (13) - Salon-de-Provence - Marignane.


Pour ce petit séjour vers la Provence, j’ai décidé de prendre exclusivement la route et non l’autoroute. Je l’avais fait lors de ma précédente balade dans les Alpes et c’était plutôt agréable d’emprunter les Nationales et autres routes de campagne. De plus, il fait beau et j’ai largement le temps pour rejoindre Marseille, ma première étape.

Après déjeuner, c’est le départ avec la C3 par cette belle journée ensoleillée.

Comme prévu, plutôt que de prendre l’autoroute à Rivesaltes, j’emprunte la vieille N9 jusqu’à Narbonne puis Béziers. Je file ensuite vers Agde et de là le long de l’étang de Thau.

j’oubliais que l’on était dimanche. Il n’y a pas de camions ni de circulation comme en semaine mais en revanche c’est farci de camping-cars et autres mollusques routiers.

La portion de route entre Agde et Aigues-Mortes par la côte est plutôt pénible sans compter ensuite des bouchons monstres entre Les Saintes-Maries-de-la-Mer et Arles.

Je continue ensuite par l’ancienne N113 vers Salon-de-Provence et Marseille alors que la nuit commence à tomber. J’arrive à Marignane vers 20 h et je ne tarde pas à trouver l’hôtel “Ibis” situé en face de l’aéroport. Tout va bien.

Après installation et pour ce premier soir, rien à faire ni balade d’envisagée. Du coup, je m’accorde une binouze bien fraîche au bar de l’hôtel avant un bon petit dîner dans le resto. De retour dans ma piaule, un peu de télé et extinction des feux de bonne heure car demain, c’est balade à Marseille et ... à pied !

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30 septembre 2019.
Marignane - Marseille - Aubagne - Toulon (83) - Hyères.


Je me lève de très bonne heure et dès 6 h 30, je suis prêt pour le petit-déj.

A 7 h 30, c’est le départ pour le centre-ville alors que le jour commence à se lever.

J’ai mis mon GPS en route et malgré que l’on soit lundi, la circulation est plutôt fluide.

A 8 h, j’arrive à proximité du Vieux-Port et afin d’éviter de m’engager dans le centre-ville et de galérer pour trouver un parking pour me garer, je choisis le premier qui se présente près du “Mucem”.

Dehors et à ma gauche se dresse la Cathédrale La Major mais quelque peu défigurée par des bâches pour des travaux. Dommage.

Il fait un temps splendide et je file à pied directement vers le Vieux-Port, vide à cette heure de la journée.

Pour cette balade dans Marseille, j’ai noté quelques lieux incontournables à visiter mais tout dépendra évidemment du timing.

Au menu ce matin, j’ai sélectionné Notre-Dame-de-la-Garde, la gare Saint-Charles, la Canebière, le port antique avec une pause déjeuner sur le Vieux-Port ou la place aux huiles. L’après-midi sera consacrée au quartier du Panier avant de prendre la route vers Hyères.

Je fais donc tout d’abord un rapide petit tour autour du Vieux-Port, sachant que j’y reviendrai dans la journée, puis je commence ma balade par Notre-Dame-de-la-Garde.

Pour m’y rendre, je choisis d’y aller à pied plutôt que de prendre le bus d’autant plus que des panneaux indicateurs invitent les promeneurs qui, comme moi, tentent l'ascension à pied.

J’emprunte tout d’abord la rue Breteuil puis la rue Dragon. Je remonte ensuite le boulevard Notre-Dame et le boulevard Vauban pour arriver au pied d’un escalier qui, par la Montée Notre-Dame, me conduit sur les hauteurs.

Après quelques derniers efforts, j’arrive au pied de Notre-Dame-de-la-Garde à 9 h 10. Il n’y a pas un chat et c’est tant mieux !

Avant de partir j’avais lu que la Basilique n’était pas si ancienne que cela. En effet, les travaux pour son édification ont débuté en 1853 et ont duré 40 ans. Auparavant, il existait à cet emplacement une chapelle du XVème siècle et qui a été démolie pour laisser place à l’édifice actuel.

Avant d’y entrer, je m’accorde un petit moment pour contempler le panorama depuis l’esplanade. Effectivement, c’est exceptionnel !

D’ici, on a une vue d'ensemble sur la ville de Marseille qui s'ouvre largement à l'ouest sur la mer avec en face, le château d’If et les îles du Frioul.

Il n’y a pas un nuage mais en revanche il y a un vent glacial qui m’incite à rentrer cette fois-ci dans la basilique d’autant plus qu’avec ma grimpette à pied depuis le Vieux-Port, j’ai sué à grosses gouttes et je suis encore tout trempé. Ce serait dommage d’attraper froid !

L’intérieur de la basilique est moins grand que je me l’imaginais et je m’attendais également à le voir plus “classique”. En effet, la décoration est composée de marbres blanc et rouge de style romano-byzantin avec des pierres décorées de mosaïques ce qui l’a rend éclatante de couleurs vives. C’est vraiment très beau.

Je suis également intrigué par toutes ces maquettes de bateaux suspendues dans la nef. Ce sont des bateaux votifs, exposés comme ex-voto dans les églises et c’est bien la première fois que j’en vois. Intéressant.

Je ne reste pas très longtemps à l’intérieur et avant de continuer ma balade, je retourne sur le parvis ainsi que sur la terrasse pour admirer une nouvelle fois le panorama malgré le vent glacial qui continue à souffler de plus belle.

je repars à 9 h 45, emprunte le même chemin qu’à l’aller et me retrouve sur le Boulevard Vauban peu après.

L’idée est maintenant de rejoindre la gare Saint Charles mais sans réellement d’itinéraire précis. Un panneau indicateur touristique m’invite d’aller vers la place Castellane et d’après mon plan, cela fait un léger détour mais cela me permettra de m’orienter ensuite plus facilement, alors pourquoi pas.

Je continue donc sur le boulevard Vauban, retrouve la rue Breteuil et emprunte la rue du Docteur Fiolle pour arriver enfin sur la place Castellane à 10 h 15.

Effectivement, c’est une place imposante occupée par de nombreux bars et restaurants mais qui ressemble plus à un rond-point avec en son centre une immense et magnifique fontaine surmontée d’une colonne.

Je ne m’attarde pas et mon plan m’indique de continuer ensuite par le cours Lieutaud qui devrait me conduire tout droit jusqu’à Saint-Charles.

Je trouve cette rue un peu plus loin en plein travaux de voirie, l’emprunte pendant un petit moment. Elle est bordée par endroit d’immeubles de style haussmannien dotés pour certains de sculpture.

A la hauteur du boulevard Théodore Thurner, au milieu des camions et du bruit, je demande néanmoins mon chemin afin de me renseigner si l’itinéraire est bien le bon.

Un gars fort sympa me répond dans l’affirmative alors je continue sur le cours Lieutaud, passe sous le pont d'Aubagne, rejoint le boulevard Garibaldi et arrive sur un grand axe où passe une ligne de tramway. La plaque de rue m’indique que je traverse la fameuse Canebière. J’y reviendrai.

Je continue sur le boulevard Dugommier ainsi que sur le boulevard d’Athènes pour arriver à 10 h 45 au pied du grand escalier de la gare Saint-Charles. C’était un peu le but de ce détour, voir ce grand escalier monumental inauguré en 1927 et qui a permis de donner accès vers le centre-ville depuis le boulevard d’Athènes.

Le long des 104 marches de l’escalier, on trouve successivement plusieurs beaux groupes sculptés, ce qui a fait la notoriété de cet ouvrage. Arrivé sur l’esplanade, je vais tout de même faire un tour rapide à l’intérieur de la gare, à vrai dire sans grand intérêt.

A 11 h, je continue mon chemin et revenu sur les boulevards d’Athènes puis Dugommier, je décide de continuer sur la Canebière et de l’emprunter pour rejoindre le port antique, ma prochaine destination.

J’arrive au cours Belsunce un quart d’heure plus tard puis m’engage dans le centre commercial Centre Bourse qui, d’après mon plan, devrait donner accès au site archéologique situé dans le jardin des vestiges.

J’étais également venu voir ce site en 1992 mais c’était tard en fin d’après-midi, je ne m’étais pas attardé et de ce fait pas vu grand chose.

Profitant de ce nouveau passage, je tenais à revoir ces vestiges et par la même occasion visiter le musée d’histoire de Marseille et le centre archéologique récemment entièrement rénové.

Je cherche l’entrée du jardin mais sans succès et après m’être renseigné auprès d’un vigile, il s’avère que le jardin est accessible uniquement depuis le musée mais … qui est fermé aujourd'hui. Pas de bol.

Je me contenterai donc d’observer le jardin de loin grâce à un passage entre le centre commercial et la rue Reine Elisabeth.

Le site a été découvert justement lors de la construction de ce Centre en 1967 et seulement une partie a été conservée.

Les fouilles ont permis de mettre au jour la voie romaine et les fortifications grecques de l'ancien port.

Je ne verrai donc pas encore grand chose excepté quelques vestiges de murs ainsi qu’un bateau antique reconstitué le long d’un quai.

Ce sera pour une prochaine fois !

Je sors du centre commercial à 11 h 35 et me dirige vers le Vieux-Port. L’ambiance a bien changé depuis ce matin : il y a plus de monde, un beau soleil et il y a le mythique marché aux poissons ...

Il se tient tous les matins et les pêcheurs viennent ici juste après leur pêche de la nuit vendre leurs poissons frais pêchés aux alentours.

C’est aujourd’hui une véritable attraction pour les vacanciers de passage mais à cette époque de l’année, ce n’est pas l’affluence.

A 12 h 15, il est temps d’aller casser la croûte et je choisis d’emblée d’aller au “Bar de la Marine” immortalisé par Pagnol dans le premier volet de sa trilogie.

Qu’on se le dise, le « Bar de la Marine » est avant tout un lieu imaginaire et le seul bar portant ce nom à l’époque à Marseille se trouvait dans le quartier du Panier, de l’autre côté du Vieux-Port. Il a probablement servi d'inspiration à Pagnol mais il fut détruit pendant la guerre. De plus, les scènes d'intérieur du film ont été tournées aux Studio de Joinville le Pont.

En revanche les scènes extérieures ont été tournées à peu près à l'emplacement de l'actuel “Bar de la Marine”, ce qui rend le lieu incontournable. A l’intérieur un cadre typique des années 30 a été reconstitué avec des objets et décorations liés à la marine.

Vu le temps idyllique, je m’installe à l’extérieur sous les parasols avec en prime une vue imprenable sur le Vieux-Port. Je commande bien entendu un Pastis à l’apéro et m’offre une salade composée avant de reprendre ma balade à 12 h 45.

Une partie de l’après-midi est donc consacrée au quartier du Panier mais avant de m’y rendre, je fais un saut vers le cours d’Estienne-d’Orves.

C’est dans ce coin que j’avais logé en 1992 et je me souvenais de cette grande place imposante chargée d'histoire. J’avais envie d’y retourner.

L’arsenal des galères royales était situé à cet endroit au XVIIIème siècle et un canal, relié avec le Vieux-Port, encadrait une partie des bâtiments. L’activité des galères ayant disparu, l’arsenal fut démoli en 1781 et l'endroit fut aménagé avec, entre autre, le prolongement du canal vers un deuxième accès vers le Vieux-Port. 
Le canal prend le nom du canal de la douane et sera réservé à un usage commercial où étaient débarquées ou embarquées des barriques d’huile servant notamment pour la fabrication des célèbres savons de Marseille.
Le canal fut comblé en 1929 pour former le cours Jean Ballard, la place aux huiles ainsi que le cours d’Estienne-d’Orves. Cette grande place piétonne inaugurée en 1987 est aujourd’hui un endroit agréable bordé d’un grand nombre de bars, de cafés et de restaurants.
De retour sur les quais du Vieux-Port à 13 h, je tombe sur la “Savonnerie de la Licorne”,
un atelier de fabrication de savons de Marseille avec sa boutique. A l’intérieur, il y a un choix incroyable de savons, de toutes les formes, toutes les tailles et de toutes les senteurs. Une bonne idée pour Catherine et pour en ramener également à Cassagnes !
Ma prochaine et dernière destination à Marseille est maintenant le quartier du Panier. Je ne connais pas du tout et j’avais lu avant de partir que c’était le plus vieux quartier de Marseille. Pour le rejoindre, il faut se rendre de l’autre côté du Vieux-Port.
Alors, plutôt que de m’y rendre à pied, je choisis bien entendu d’emprunter le fameux ferry boat qui relie les deux quais.
Pour 0,50€, la traversée dure moins de 4 mn et à 13 h 45, me voici devant l’hôtel de ville de Marseille.
Le quartier du Panier se situe donc dans la partie la plus ancienne de Marseille et c’est d’ailleurs ici que la cité primitive a été édifiée par les Grecs dans l’Antiquité.
Jusqu’au XVIIème siècle, la ville de Marseille s’est développée uniquement à l’intérieur des remparts et autour de trois buttes : la butte Saint-Laurent, la butte des Moulins et la butte des Carmes. Ainsi le Panier est connu pour ses ruelles étroites et escarpées avec des maisons qui semblent être tassées les unes à côté des autres, à l’image d’un village médiéval fortifié.
Il faudrait une journée entière pour visiter, flâner et découvrir l’ensemble du quartier. Je n’aurai pas plus d’une heure alors j’ai noté avant de partir les coins les plus pittoresques et des panneaux indicateurs vont m’aider à me diriger.

De l'hôtel de ville, je rejoins la rue caisserie et à la hauteur de l’église Notre Dame-des-Accoules je commence mon “ascension” de la butte des moulins par la montée des Accoules à 14 h puis continue par la rue du refuge.
Là, je commence à découvrir les hautes maisons aux façades colorées et les vieilles rues étroites. Il n’y a pas grand monde et c’est très bien !
J'atteins la rue du Panier et me retrouve de suite sur la place des Pistoles remplie de petits restaurants régionaux et de boutiques.
J’ai l’impression d’être dans un village de Provence en oubliant presque d’être en plein centre-ville de Marseille.
J’ai remarqué également que le “Street art”, c'est-à-dire l’art urbain, est bien présent au Panier. Il ne recouvre heureusement pas l’ensemble des murs mais dans la petite rue du bouleau, près de la place des Pistoles, des pans entiers de murs sont recouverts de ses fresques plutôt réussies.

J’emprunte ensuite cette fameuse rue du Panier, la plus typique, la plus pittoresque et devenue aujourd'hui la plus touristique du quartier.
Il est vrai qu’elle est agréable surtout du côté des rues des Mauvestis et Puits Saint-Antoine avec pas mal de boutiques d’artisanat et de créateurs.
Je continue ma balade en montant par la rue des Moulins pour arriver à 14 h 25 sur la place des Moulins, l’endroit le plus haut de la butte.
Comme son nom l’indique, c’était le lieu où étaient implantés … des moulins.
Sur la butte, on en comptait une quinzaine au milieu du XVIIIème siècle et seuls trois ont été conservés.
Tout va bien et pour compléter ma balade de la journée, j’ai prévu de terminer par la place du Lenche, un des lieux les plus connus du quartier du Panier.
Je redescends par la rue des muettes pour retrouver la rue du Panier au niveau de la place des Pistoles puis, toujours à l’aide de mon plan, je continue sur la rue du Panier, la rue Baussenque pour arriver sur la place du Lenche à 14 h 45.
L’endroit est bordé de bars et de restaurants et ce sera idéal pour faire une petite pause binouze sur l’une des terrasses. Il y a le choix et je choisis le “café du Théâtre”, le premier que j’ai aperçu en arrivant sur la place.

Après un petit quart d’heure, il est temps de rejoindre tranquillement le parking où j’ai garé la C3 car j’ai tout de même de la route qui m’attend.
Pour rejoindre les quais du Vieux-Port, j’emprunte l’escalier de la rue Henri Tasso avec en prime un beau point de vue sur Notre-Dame-de-la-Garde.
En remontant l’avenue vers le fort Saint-Jean, je réalise finalement que je ne suis pas très loin du Mucem alors plutôt que de filer directement vers le parking, je fais un aller-retour sur l’Esplanade de la Tourette située devant l’église Saint Laurent. Là aussi, la vue sur le Vieux-Port et Notre-Dame-de la Garde est très sympa surtout par ce temps toujours aussi superbe.
Je suis de retour sur l’avenue à 15 h 20 et afin de terminer cette belle et longue balade dans Marseille, j’emprunte la promenade Louis Brauquier, un passage aménagé entre les remparts du fort Saint-Jean et l’entrée du Vieux-Port par la mer.
L’endroit est vraiment très agréable et le passage débouche directement sur l’esplanade où se trouve le parking. Impeccable.
15 h 45, c’est le départ. Afin de sortir de Marseille sans trop galérer, j’indique à mon GPS l’adresse de Catherine à Hyères et je l’appelle dans la foulée pour lui signaler que j’arriverai vers 18 h, soit dans un peu plus de deux heures.

Il faut environ une heure et demie pour rejoindre Hyères par l'autoroute mais comme hier, j’ai décidé d’emprunter les Nationales et de prendre mon temps.
Le GPS me conduit néanmoins jusqu’à la hauteur d’Aubagne par l’A50 puis, comme prévu, je prends ensuite l’ancienne N8 en direction de Toulon.
Je fais une petite pause à 16 h 45 à la limite des départements des Bouches-du-Rhône et du Var mais quelques kilomètres après être reparti, le signal d’un pneu sous-gonflé se met à clignoter. Bizarre …
Je passe le long du circuit automobile Paul Ricard et je reste toujours soucieux de ce voyant qui n’en finit pas de clignoter. A coup sûr, c’est une crevaison lente détectée par le système électronique. Je fais une nouvelle pause pour voir l’état des pneus mais rien de bien flagrant. Du coup, je continue la route en conservant néanmoins une vitesse réduite et en contrôlant si la direction vire à gauche ou à droite. Rien.
J’arrive à l’entrée de Toulon à 17 h 15 et il me tarde d’arriver à destination malgré le fait que la C3 ne présente toujours pas de signes suspects concernant un souci quelconque.

A l’entrée de Hyères, la direction commence cette fois-ci à faire des siennes et de plus, je cherche un peu mon chemin car j’ai indiqué au GPS la rue mais non le numéro. Il me tarde vraiment d’arriver !
Tout s’arrange après avoir appelé Catherine au secours et j’arrive rapidement au parking de sa Résidence située devant l’entrée du parc Olbius Riquier.
A peine descendu, je constate de suite que mon pneu gauche est pratiquement à plat. Ce n’est pas bien méchant et j’en suis quitte pour changer la roue puis faire réparer le pneu.
Je retrouve enfin Catherine. Je ne l’avais pas vue depuis son départ de Cassagnes et elle est plutôt très bien installée dans son nouveau logis.
Je lui explique mon problème mécanique et m’accorde un petit moment pour faire le nécessaire.
Grrrrr. Impossible de changer la roue.
Des voisins de la résidence et me voyant dans l’embarras tentent de m’aider mais sans résultat. Je réalise que ma douille écrou antivol est restée à Cassagnes. Mince !
Tant pis, je verrai ce problème demain …

Pour le séjour, Catherine m’a installé dans le petit salon. Je serai très bien et pour ce premier soir ce sera détente, petit apéro sympathique sur la terrasse et repas tranquille à papoter sur les dernières nouvelles.
Outre les balades que l’on va faire durant ces quelques jours, Catherine me propose d’aller ce week-end à Vence rendre visite à Didier et Nathalie à l’occasion d’un anniversaire avec la famille. Bien entendu … Tout me va !
Vers 22 h 30, les yeux commencent à me piquer après cette journée plutôt bien remplie !

Une bonne nuit de sommeil sera la bienvenue !

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1er octobre 2019.
Hyères - La Londe-les-Maures.


Je me réveille vers 7 h et je suis toujours un peu contrarié par cette histoire de roue.
En temps normal, je l’aurais changé sans problème mais là …
Pendant le petit-déj, Catherine me propose de me conduire au garage Citroën Rolfo situé pas très loin de chez elle, avenue Alfred Decugis et j’en saurais un peu plus sur ce qu'il y aura à faire.

Sur place, le gars me signale que c’est faisable, qu’il faut péter les boulons mais à condition d’amener la voiture au garage.
Il me conseille donc de gonfler le pneu à l’aide d’une bombe anti-crevaison et ce sera suffisant pour le peu de route à faire.
L’objectif est maintenant de trouver un commerce pour ce genre de produit mais avant d’aller vers Toulon pour chercher une grande surface ou un Norauto quelconque, Catherine me suggère d’aller plutôt chez “Weldom”, une enseigne de bricolage toute proche. Pourquoi pas.
Arrivé dans le magasin à 10 h 30, j’arrive à trouver mon bonheur rapidement avec l’aide d’un vendeur très sympa. Impeccable.
Je teste la bombe de retour au parking de la résidence, ce n’est pas très compliqué et une fois le gonflage effectué, nous retournons au garage Citroën mais cette fois-ci à 2 voitures.

Tout va bien. Je laisse la C3 pour la journée et ils m’appelleront quand tout sera ok.
La matinée a donc été consacrée à ce problème de crevaison et il est temps maintenant de décompresser. Catherine me propose d’emblée de me montrer les coins sympas qu’elle a pu découvrir dans les alentours depuis son arrivée à Hyères.
C’est moi qui prend le volant et à 11 h 15, nous partons au bord de mer aux Salins d’Hyères pour arriver à la plage de la Gare. C’est ici que Catherine aime venir se baigner, ce n’est pas bien loin de chez elle et il n’y a pas trop de monde, même en pleine saison.
A 11 h 45, il est tout juste l’heure d’aller déjeuner mais on profite tout d’abord pour aller prendre un petit apéro au “Kaïna Beach”, le bar situé sur la plage. Il est encore ouvert en cette saison mais ne propose plus grand chose. On s’offre néanmoins 2 verres de rosé et on reste un petit moment à papoter confortablement assis sur la terrasse.

Après une petite demi-heure, il est temps de chercher un endroit pour déjeuner.
On ne va pas très loin et on choisit “la salad’ d’Hyères”, un resto sur le front de mer qui propose comme son nom l’indique un choix de salades composées.
Ce sera très bien d’autant plus qu’avec cette météo clémente, on reste sur la terrasse à l’extérieur.
Nous paressons si bien qu’à 14 h 15, il n’y a plus personne dans le resto et qu’il est temps de partir.
Catherine me propose ensuite d’aller nous balader dans la presqu’île de Giens. C’est tout proche et cela mérite un détour.
La presqu’île est composée en son centre du grand étang des Pesquiers et bordée de petits hameaux ainsi que de belles plages. Catherine me propose d’aller voir celle de l’Almanarre, la plus grande et la plus sympa puis nous arrivons à 15 h à l'extrémité sud de la pointe de la presqu’île. C’est ici que se trouve l’ancien fortin du Pradeau, également appelé la Tour Fondue et qui a donné le nom au quartier. C’est aussi le point de départ des excursions pour l’île de Porquerolles et nous profitons du grand parking aménagé pour les touristes s’y rendant quotidiennement.
Il n’y a pas grand monde mais j'imagine le même endroit en été !

Le temps est superbe, de petits voiliers sont de sortie et depuis la petite plage, on voit bien les îles d’Hyères et surtout celle de Porquerolles, la plus grande et la plus proche à environ 2,5 km.
Nous restons environ une demi-heure sur place puis à 15 h 30 nous reprenons la route et partons ensuite nous balader vers La Londe-les-Maures, là où habitent Anthony et Cristelle, le fils et la belle-fille de Catherine. Ils vont d’ailleurs venir ce soir dîner à l’appart avec leur fils Raphaël.
En chemin, je reçois un appel du garage pour m’avertir que la voiture est prête et que je peux venir la chercher avant 18 h. Impeccable et cela nous laisse un peu de temps pour continuer notre balade d’autant plus que Catherine tient à me faire connaître le domaine  viticole du château Maravenne, situé dans la périphérie de la bourgade.
Sur place à 16 h 45 on a droit bien entendu à une petite dégustation et je ne résiste pas à prendre un carton de rosé de Provence qui restera à Cassagnes pour les bonnes occasions.
Vers 17 h, nous repartons sur Hyères afin de récupérer la C3 au garage.Tout est ok et de retour à l’appartement, on profite d’un peu de temps pour étudier la carte et organiser les balades des 2 prochains jours. Il y a le choix !
Pour ma part, je retournerais bien faire un tour vers Saint-Tropez et Ramatuelle même si je connais un peu le coin pour y être allé avec Eric il y a quelques années. Catherine propose également d’aller vers Cassis et les Calanques si toutefois bien entendu le temps le permet. On avisera donc demain matin.
Comme prévu Anthony, Christelle et Raphaël arrivent vers 19 h et on passe une très agréable soirée tous ensemble à bavarder autour d’un bon repas préparé par Catherine.

Nous ne veillons pas trop tard car demain matin, c’est détente et loisirs pour les uns mais ... travail et école pour d’autres !

On se dit à très bientôt car on se revoit le week-end prochain à Vence chez Didier et Nathalie.

Ce fut une belle journée tranquille malgré les tribulations mécaniques de ce matin. Dès demain matin et pour deux jours, ce sera balade et découverte ...

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2 octobre 2019.
Hyères - Bormes-les-Mimosas - Le Lavandou - Cavalaire-sur-Mer - La Croix-Valmer - Saint-Tropez - Ramatuelle - Cogolin - Collobrières - La Londe-les-Maures.


Comme hier, je me réveille tôt mais j’attends que Catherine soit levée pour la rejoindre dans le salon.
Donc aujourd’hui, première balade et première virée dans la région.
Pendant le petit-déj et vu la météo ce matin, nous avons décidé de partir vers l’Ouest jusqu’à Saint-Tropez et Ramatuelle plutôt que vers Cassis. Non pas qu’il ne fasse pas beau mais il y a beaucoup de vent sur la région et ce n’est pas l’idéal pour une éventuelle sortie en mer dans les Calanques.
Nous partons à 10 h 45 et faisons route vers Bormes-Les-Mimosas par la D98 mais plutôt que de continuer sur celle-ci jusqu’à Saint-Tropez par les terres, on emprunte la D559 qui nous amène jusqu’au Lavandou. A partir de là, on suit tranquillement la côte par Cavalaire-sur-Mer et la Croix-Valmer pour arriver à l’entrée de Saint-Tropez à 11 h 20.

Déjà, je suis étonné par le monde pour un mercredi de début d’octobre. C’est le foutoir pour l’accès au centre-ville et je me souviens que lors de ma venue en mars 2009, il n’y avait pas un chat.
Pour se garer, il faut en trouver un relativement proche du port afin d’éviter à Catherine de faire de longue distance mais pareil, les parkings que l’on voit sont complets. En suivant les indications pour rejoindre le port, nous arrivons sur la grande place des Lices. Par chance, une voiture quitte un emplacement juste devant nous et j’arrive à me garer le long de la place. Ça c'est du pot !
A 11 h 40, il est un peu tôt pour déjeuner et j’avais dans l’idée d’aller me balader sur le port et dans la vieille ville. Catherine me propose d’y aller seul car elle ne pourra pas suivre et restera aux alentours de la place. On se donne donc rendez-vous ici-même à la voiture pour 12 h 30.
Je prends la rue Georges Clémenceau, une petite rue piétonne commerciale qui doit m’amener sur le port mais quelle cohue ! Je suis toujours surpris par le monde en cette période de l’année mais en arrivant sur le port, je commence à comprendre.
Un grand nombre de beaux et grands voiliers sont amarrés à quai et il y a foule pour les admirer. Un panneau m’indique que ce sont les “Voiles de St Tropez”, une régate qui a lieu chaque année à cette époque.
D’après un dépliant, Il y a plus de 300 participants répartis sur les deux ports.

Ici dans le Vieux-Port, ce sont surtout les voiliers traditionnels et anciens, des goélettes des années 30 voire des bateaux plus anciens.
Je m’attarde pendant un petit quart d’heure au milieu des badauds sur les quais Gabriel Péri et Suffren, sans aller trop loin. Arrivé à midi devant le fameux café “Sénéquier”, je m’engage dans les petites ruelles de la vieille ville.
Il y a moins de monde ici, l’endroit est beaucoup plus calme et c’est plutôt agréable de flâner autour de l’église Notre-Dame et de la mairie. Un vrai village de Provence avec quelques galeries d’art et petits restos.
Je rejoins un peu plus tard la rue François Sibilli avec son lot de magasins de luxe tels que Dior, Gucci, Rolex et autres puis l’heure avançant, je reviens sur le quai de Suffren par le passage du Port.
Il y a toujours foule devant ces beaux bateaux et ça respire le luxe un peu partout y compris au niveau même des personnes que je croise.
Les gens sont bien coiffés, bien habillés, les femmes ultra maquillées ou refaites, toute la panoplie d’élites fortunés mais … on est à St-Trop’ !
A 12 h 25, il est temps de retrouver Catherine et une fois sur la place des Lices, on choisit de déjeuner à “La Renaissance”, l’un des nombreux restos présents sur la place.

Ce n’est pas forcément le coin idéal pour ce qui est du calme et du panorama mais le menu est agréable et on reste à papoter à l’ombre jusqu’à 13 h 45.
Après ce bon petit repas, nous quittons la ville et prenons ensuite la route vers Ramatuelle.
Nous arrivons à 14 h à l’entrée de la bourgade bâtie à flanc de colline au cœur d’un paysage de vignobles et de collines boisées. J’arrive à trouver rapidement une place pour me garer à proximité du centre. Impeccable.
Le village est connu pour son festival de théâtre et sa grande plage de Pampelone, distante de quelques kilomètres.
Quelques personnalités du cinéma et de la chanson y ont vécu et y sont même inhumées.
Pour l’heure, on se contentera d’une petite balade dans le village et en cette période, on ne devrait pas être trop gênés par la foule mais j’avais déjà dit cela pour St Tropez !

Nous rejoignons le village historique à pied et arrivons sur la petite place de l’Ormeau à 14 h 35. Catherine me dit qu’elle ne pourra pas me suivre pour la visite du village ancien alors elle m’attendra à "L’olivier”, un glacier avec terrasse à l’ombre. Elle aurait préféré l’un des deux bars-restaurants de la place mais ceux-ci sont fermés.
L’entrée du bourg fortifié est située juste en face et on y entre par un porche.
Qu’on se le dise l’intérieur n’est pas bien grand, j’en fait vite le tour mais en revanche, cette petite balade dans les ruelles étroites empierrées et fleuries est très agréable et reposante.
De retour sur la place de l’Ormeau, j’ai le temps de continuer ma balade en visitant la petite église puis de descendre une rue bordée de restaurants jusqu’à un belvédère où l’on peut admirer un point de vue jusqu’à la mer.
A 14 h 50, je rejoins Catherine assise à la terrasse du glacier. Tout va bien et afin de lui éviter une remontée pénible vers le parking, je pars chercher la voiture et la retrouve peu après pour continuer notre route.
Avant de quitter la bourgade, on décide d’aller au petit cimetière où sont inhumés entre autres les acteurs Gérard Philipe et Michel Constantin. Le lieu n’est pas bien grand et on ne met pas longtemps à trouver la tombe de Gérard Philipe, sobre et discrète.
A 15 H 05, nous repartons par le même chemin qu’à l’aller et arrivons à l’approche du golfe de St-Tropez. De là on peut prendre la D98 pour rejoindre directement Hyères mais Catherine me propose d'emprunter plutôt la route qui traverse le massif des Maures.
C’est un peu plus long mais le paysage en vaut la peine.

On quitte donc la D98 à la hauteur de Cogolin pour prendre la D14 vers Grimaud puis la route se rétrécit.
Ouarf ! effectivement, c’est une belle route mais ô combien étroite, sinueuse et accidentée. J’ai beaucoup de mal à admirer le paysage tout en me concentrant sur ce qui arrive en face car les croisements avec les voitures en sens inverse sont plutôt “sportifs”. A deux reprises, j’accroche mon rétroviseur sur celui d’une voiture.
On fait une petite pause bien méritée à 16 h 05 en vue du Monastère Notre-Dame de Clémence de La Verne, appelé également Chartreuse de La Verne, situé au cœur du massif des Maures, totalement isolé et distant de nous d’environ 4 km à vol d’oiseau.
C’est sauvage et la vue sur la forêt s’étend à perte de vue.
Arrivés au village de Collobrières, je me souviens maintenant que la portion de route que l’on vient de prendre est une Épreuve Spéciale du rallye du Var. Cela confirme bien le fait que cette route est "sportive", dans tous les sens du terme !
Passé le village, nous arrivons à 16 h 40 à une bifurcation qui nous conduit vers la côte et à la hauteur de La Londe-les-Maures puis Hyères.

Nous sommes de retour à la maison à 17 h 50. La journée a été bien remplie, très agréable et avec en prime un temps superbe. Pourvu que cela dure car demain, il est prévu d’aller vers Cassis et ses Calanques.

En attendant, ce sera un petit apéro sur la terrasse et soirée très tranquille à bavarder.

- 77 photos -

3 octobre 2019.
Hyères - Toulon - La Seyne-sur-Mer - Six-Fours-les-Plages - Sanary-sur-Mer - Bandol - St-Cyr-sur-Mer - Cassis (13) - La Ciotat - Hyères (83).


Je me réveille avec la lumière du jour et comme hier matin, j’attends tranquillement que Catherine soit dans la cuisine pour me lever.
Il fait aujourd'hui encore un temps splendide et nous allons donc passer la journée vers les Bouches-du-Rhône avec au menu une balade vers Cassis et, si possible, ses calanques.
Après un bon petit-déj et s’être préparés pour notre virée, nous partons à 10 h 15 direction Toulon par la voie rapide puis par l’A50 jusqu’à l’entrée de la ville.
Bien entendu, n’ayant jamais mis les pieds à Toulon, je choisi de traverser le centre-ville par le Boulevard de Strasbourg et la place de la Liberté. Je ne m’attends pas à voir grand chose car la ville est surtout connue pour son arsenal militaire et il faudrait s’arrêter pour aller se balader dans la vieille ville médiévale mais j’y reviendrai un jour !
A la sortie de la ville, je continue dans mon idée de ne pas prendre l’autoroute pour rejoindre Cassis et d’emprunter à nouveau la D559, la route de Marseille à Menton par le bord de mer. Nous passons par Six-Fours-les-Plages, la baie de Sanary-sur-Mer et arrivons devant la baie de Bandol pour une petite pause photo à 11 h 45.

Nous arrivons à Cassis à 12 h 30 et il faut à présent trouver un parking, pas facile. L’un d’eux se présente néanmoins à nous dans la rue Augustin Isnard, c’est impeccable mais pas assez près pour Catherine. Je la dépose donc sur une petite place près du port avant de retourner me garer.
A 13 h, nous sommes sur le port et vu l’heure, nous cherchons de suite un petit resto pour le déjeuner et ce n’est pas le choix qui manque !
Dire que je suis venu ici même en juin 92 avec des collègues passer la soirée au restaurant mais avec le temps, j’ai tout oublié. Seuls le petit quai, les bateaux colorés amarrés et ces bâtiments aux couleurs pastel m’ont laissé le souvenir d’un endroit vraiment plaisant. Et c’est encore le cas.
Il fait un temps magnifique et on choisit le “César la suite”. Il ne paie pas de mine mais il y a une terrasse à l’ombre et des huîtres au menu !
A 14 h, je questionne la serveuse au sujet des balades en bateau pour les Calanques. Il n’y aucun souci et le départ des excursions est d’ailleurs situé tout près.
Par contre, il ne faut pas trop tarder si l’on veut profiter de l’après-midi ...

C’est le groupement des bateliers Cassidens qui organise l’essentiel des excursions en mer dans le Parc National des Calanques. Au guichet, nous avons le choix entre plusieurs formules et on choisit celle comprenant 1 h 30 de balade en mer avec 8 calanques à découvrir, le tout pour 23€.
Nous sommes à bord à 14 h 15 et le départ a lieu 15 minutes plus tard. Impeccable.
Il fait un temps idyllique pour une sortie en mer. Le ciel est bleu et la mer est calme. Tout va bien !
L’excursion doit nous faire découvrir tour à tour les calanques de Port-Miou, Port Pin, En Vau, L’Oule, Devenson, L’Oeil de verre, Sugiton et Morgiou.
Chacune d’elles est différente selon sa situation et le bateau nous amène le plus loin possible en profondeur.
Celle de Port-Miou accueille une base nautique, Sugiton est la plus petite et En Vau est la plus grandiose avec ses hautes falaises de part et d’autres de la calanque. Certaines ne sont accessibles que par mer tandis que d’autres ont de belles plages où se détendent encore quelques vacanciers profitant de ce temps superbe en cette saison.

Tout le long, on voit des pêcheurs isolés, des petits kayaks et même des grimpeurs aguerris tentant d’escalader les falaises abruptes.
La dernière est celle de Morgiou qui accueille également une base nautique.
Bien entendu il serait intéressant de les découvrir également par la route ou chemins de randonnées mais ce sera pour une prochaine fois !
Le bateau nous ramène au port à 16 h 10, ce fut une belle balade et il est temps de reprendre tranquillement la route.
L’idée est de rejoindre la petite place où j’ai déposé Catherine ce midi près d’une fontaine, d’aller chercher la C3 et revenir la retrouver au même endroit.
Nous quittons Cassis à 16 h 45 et Catherine me propose d’emprunter la route des Crêtes pour rejoindre La Ciotat et qui, paraît-il, est vraiment superbe. Bonne idée !
L’accès se fait peu après la sortie de Cassis et nous commençons notre ascension vers les hauteurs à 17 h. La route des Crêtes est située sur la falaise du Cap Canaille et va du golfe de Cassis au golfe de La Ciotat.

Tout au long de la route, des parkings sont aménagés permettant de se garer facilement et de marcher le long des falaises qui surplombent la mer. On s’arrête à plusieurs reprises, le dépaysement est total et nous avons une vue magnifique avec le soleil sur la mer.
On ne se lasse pas du paysage.
Nous arrivons au centre de La Ciotat à 18 h 20, rattrapons la D559 jusqu’à l’entrée de Toulon et de là l’autoroute jusqu’à l’entrée de Hyères.
Quelle belle journée !
Ce soir, c’est apéro et dîner sur la terrasse à 19 h 40, il fait tellement bon.

Comme prévu, nous allons passer le week-end dans l’arrière-pays niçois. On discute donc de l’organisation de notre journée de demain car nous sommes attendus chez Didier et Nathalie pour la fin d’après-midi, ce qui nous donne le temps de s’occuper la matinée.

En attendant, une bonne nuit de sommeil après ces bons moments de la journée.

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4 octobre 2019.
Hyères - La Londe-les-Maures - Pierrefeu-du-Var - Le Luc - Villeneuve-Loubet (06) - Cagnes sur Mer - Vence.


Comme chaque matin, je me réveille vers 7 h.
Pendant le petit-déj, on fignole le planning de la journée et je consacrerai donc la matinée à me balader dans la vieille ville de Hyères tandis que Catherine s’occupera de quelques affaires en cours.
Nous irons déjeuner quelque part et prendrons ensuite la route en début d’après-midi direction la Côte d’Azur.
A 10 h 15 me voici parti à pied et je m’accorde un peu plus de deux heures pour cette virée en ville.
Je commence bien entendu par le jardin botanique situé juste en face. Depuis mon arrivée, je vois la cime des arbres depuis le balcon de la résidence et il fallait tout de même que je m'y promène un peu !
Comme me l’a décrit Catherine, c’est effectivement un très bel endroit, tranquille et reposant. Il y a un grand étang en son centre avec tout autour des canards, des paons et d'autres petits animaux en liberté.
En cette saison il n’y a personne et les activités en plein air ainsi que la balade en petit train pour les enfants ne sont pas ouvertes.
Je quitte cet hâvre de paix et prends ensuite l’avenue Olbius Riquier, traverse la place du 11 novembre et remonte toute la rue Gambetta pour arriver à 11 h 10 sur la place du Portalet, située à l’entrée du quartier piétonnier du centre ville de Hyères.
De là, je prends l’avenue du Général de Gaulle qui m’amène juste devant une autre entrée de la vieille ville médiévale.
On y accède par la porte Massillon datant du XIIème siècle, une des portes subsistant de l'enceinte extérieure de la vieille ville.
Me voici ensuite dans la rue Massillon et celle-ci m’amène directement sur la place Massillon, encore toute calme à cette heure.
A cet endroit s’élève la grande tour des Templiers également appelée chapelle Saint Blaise. Elle est l’ultime vestige d’une commanderie installée à Hyères au XIIème siècle.

Je continue mon chemin, contourne la grande tour et emprunte un peu au hasard l’une des petites rues adjacentes pour arriver sur la place Rabaton, toute fleurie et très agréable.
Je ne reste pas longtemps et décide de revenir sur la place Massillon puis d’emprunter une autre rue qui me permettra, sans doute, d’aller sur les hauteurs.
Je remonte dans un premier temps la rue de l’oratoire et arrive à 11 h 35 sur la place St Paul. D’ici, il y a un beau panorama sur la ville depuis une large terrasse mais l’attrait principal est l’entrée de la collégiale Saint-Paul avec un beau porche attenant du XVIè siècle.
Ce dernier a été édifié en avant de la porte Saint-Paul et est surmonté d'un ou deux étages avec une tourelle d’angle.
La porte Saint-Paul, située donc un peu en retrait sous l’édifice, faisait partie intégrante de l’enceinte urbaine construite au XIIIè siècle et permettait l’accès à la partie haute de la ville.
Je me décide donc de passer sous cette porte et d’emprunter la rue Saint-Paul qui me permettra d’aller un peu plus haut encore.
L’idée est d’aller jusqu'au château d'Hyères, enfin ses ruines, mais ne connaissant ni le chemin ni combien de temps il faut pour accéder à l’entrée du site, ce n’est pas gagné !

Sans plan et un peu au hasard, je prends la petite ruelle Saint-Bernard puis arrive un peu plus loin dans la petite rue Saint-Pierre. Ça grimpe toujours, c’est donc bon signe, mais vu l’heure je renonce à aller jusqu’en haut malgré le fait que je ne dois pas être bien loin. Ce sera pour une prochaine fois !
Je redescends donc par le même chemin et retrouve la place Saint-Paul puis la place Massillon à 12 h 05 avec bien entendu cette fois-ci les commerces et les bars bien ouverts. Je serais bien resté à l’une des accueillantes tables afin de boire une petite binouze bien fraîche mais l’heure tourne et il faut penser à revenir à la maison.
Je reprends donc le même itinéraire qu’à l’aller et arrive en vue du jardin botanique à 12 h 40. Tout va bien et je retrouve Catherine à son appart à 12 h 50.
Quelle belle balade et surtout très enrichissante. Je pensais naïvement que Hyères était une grande ville côtière comme beaucoup d’autres et bien … pas du tout et j’aurais au moins appris quelque chose !

Il est temps de regrouper nos affaires pour notre départ puis d’aller déjeuner quelque part avant de prendre la route.
Nous avons le temps et Catherine propose d’aller chercher un petit resto vers le port Miramar à La Londe-les-Maures.
Nous arrivons sur place à 13 h 45 et choisissons le “Lagon” avec terrasse au bord de la marina. Impeccable. Il fait un temps splendide et c’est un endroit idéal pour s’offrir quelques fruits de mer !
Nous restons une petite heure et après ce bon déjeuner il est temps de partir.
Nous quittons La Londe à 15 h et toujours dans l’idée d’éviter de prendre les autoroutes, du moins en partie, je propose de rejoindre l’ex-N7 au Luc, de la suivre jusqu’au Muy et de prendre ensuite l’A8 jusqu’à Villeneuve-Loubet.
On prend donc direction plein nord et passons par Pierrefeu-du-Var puis Gonfaron pour arriver sur l’ex-N7 à l’entrée du Luc.
La traversée de la ville est plutôt pénible à cause des travaux et celle un peu plus loin du Cannet-des-Maures n’est guère mieux.
Las, je laisse tomber mon idée de Nationale et me décide de prendre l’A8 à la sortie de la bourgade.
Ensuite, nous ne mettons pas longtemps à atteindre la sortie de Villeneuve-Loubet puis à l’approche de Vence, Catherine me dicte les indications fournies par Didier avec en complément le GPS en guise d’appui routier.

Tout s’est bien déroulé et nous arrivons chez Didier et Nathalie à 18 h 30.
L’endroit est vraiment superbe. D’un côté il y a un panorama sur la vieille ville de Vence et de l’autre les préalpes de Castellane..
De plus, leur maison est magnifique, spacieuse avec un immense terrain tout autour.
Après la visite, je m’installe au sous-sol dans une grande pièce aménagée pour moi tout seul !

Parmi nous, il y a également leur fils Julien ainsi qu’Hervé, un ami de Didier et ce sera une soirée tranquille tous les 6.

Je pense que demain sera une autre journée de visite et de découverte.

- 82 photos -

5 octobre 2019.
Vence - Antibes - Villeneuve-Loubet - Tourrettes-sur-Loup.


J’ai dormi comme un loir dans ma grande pièce et vers 8 h 30, je rejoins tout le monde à l’étage.
Quel beau début de matinée !
Il fait un temps magnifique, le panorama est superbe et nos hôtes sont d'une extrême gentillesse.
Didier m’explique que les sommets que l’on observe derrière la maison sont des “baous”, et ceux que l’on aperçoit portent le nom de baou des noirs, baou des blancs et baou de Saint-Jeannet. Vraiment superbes. 
Nous prenons ensemble le petit-déj sur la terrasse avec vue sur Vence et Didier nous expose ce que l’on pourrait faire dans la journée.
A vrai dire, ce sera repos pour tout le monde mais il a néanmoins quelques impératifs tels que d’aller faire quelques courses à Vence en fin de matinée puis de conduire son ami Hervé à la gare d’Antibes dans l’après-midi.
Pour ce qui est des courses, Catherine, Hervé et moi allons bien entendu l'accompagner à Vence et ce sera également une occasion d’aller se balader en ville.
Nous prenons la voiture de Didier et arrivons au centre de Vence à 10 h 45.

Le temps de trouver une place pour se garer, Didier me dépose avec Catherine près de la place du grand jardin, tout proche de la Place du Frêne et de la tour du Peyra.
Nous ne patientons pas longtemps et une fois réunis à 11 h, Didier nous fait pénétrer dans la cité historique par la porte Peyra, l’une des 5 portes d’entrée de la ville médiévale.
Je m’aperçois du coup que nous attendions nos amis devant les remparts de Vence qui constituent une enceinte entourant le centre historique.
Passés la porte nous arrivons sur la place Peyra, une jolie place aux façades colorées bordée de petits commerces.
Didier nous emmène ensuite dans la rue du marché, une petite ruelle elle aussi bordée de commerces et c’est ici qu’il vient faire ses courses notamment pour les fromages et poissons. Miam !

Les courses terminées, finalement très rapides, Didier nous propose à 11 h 10 une petite balade dans la vieille ville. Ce ne sera pas une grande visite car nous devons tout de même revenir déjeuner à la maison, Hervé doit prendre son train à 15 h et Catherine ne pourra pas marcher longtemps.
Nous ressortons par la porte Peyra et arrivons à 11 h 15 devant la porte du Faubourg, une autre porte de l’enceinte médiévale.
Cette entrée donne sur la place Clémenceau, une belle et grande place où se trouvent notamment la mairie et l’entrée de la Cathédrale Notre Dame de la Nativité. Il y a également de nombreux petits restaurants et Didier nous propose de faire une courte pause-café dans l’un d’eux, le “Coffea”.
Nous repartons à 11 h 35 et nous découvrons ensuite un dédale de petites ruelles pavées ainsi que des passages sous voûtes comme celui de l’impasse Saint-Lambert. Sur la petite place Godeau, on trouve même une colonne romaine, vestige de cette époque lointaine.
Nous passons la place vieille à 11 h 45 et sommes de retour sur la place du Peyra à 11 h 45.
Cette petite balade a été rapide mais vraiment très sympa et cela valait le détour !
Il est temps de repartir et pendant que Didier et Hervé vont chercher la voiture, je profite pour aller prendre rapidement quelques photos depuis le Belvédère Fernand Moutet. Il y a une table d’orientation et la vue sur les baous est vraiment superbe.

Nous quittons Vence vers midi et rejoignons 20mn plus tard Nathalie et Julien à la maison pour le déjeuner.
Il fait toujours un temps magnifique et nous profitons bien entendu de cette météo idyllique pour déjeuner sur la terrasse.
Vers 14 h, il est l’heure de conduire Hervé à la gare et je me propose dans la foulée de les accompagner. Cela me fera une petite balade sur la côte et en prime, on va prendre la BM décapotable de Didier !
A 14 h 20, nous sommes en route et rejoignons Cagnes-sur-Mer par la M36, la même route qu’hier en sens inverse. Tiens, mais qu’est-ce donc ces plaques surmontées d’un cartouche bleu clair qui arborent les panneaux directionnels à la place des habituels départementales en jaune et nationales en rouge ?
Nous rejoignons Villeneuve-Loubet et empruntons la mythique ex-N7, encore elle, jusqu’à un grand rond-point où trône une sculpture géante représentant une borne “N7”, c’est pour dire le symbole que représente cette route !

Là, Didier prend le centre-ville pour rejoindre la D6098, la fameuse ex-N98 qui relie Toulon à Menton et qui traverse également Hyères.
Il nous dit que ce sera plus sympa de longer la mer d’autant plus que la gare est également située sur cet axe.
Après la “marina-Baie des anges”, caractérisée par ses grands bâtiments pyramidaux tout en courbes, la D6098 est appelée la “Route du Bord de Mer” et je vois se dessiner au loin une structure militaire sur une hauteur. C’est le “Fort Carré” d’Antibes, situé sur une petite presqu'île, me précise Didier.
Arrivés à l’entrée de la ville à 14 h 45, nous n’avons donc pas besoin de faire de grands détours car la gare est située le long de la route.
On dépose Hervé et Didier me propose ensuite d’aller faire une petite balade dans la vieille-ville d’Antibes. Bien sûr !
On part se garer à un parking gratuit situé devant le port Vauban et après une petite marche le long des quais nous entrons par la porte Marine à 15 h 15, l’une des portes de la vieille-ville.
N’ayant jamais visité ni même venu dans la région, j’apprends donc qu’Antibes est également une ville fortifiée et entourée de remparts. Comme quoi, j’en apprends tous les jours !

Nous commençons par grimper sur les remparts par la rampe des Saleurs et arrivons sur une promenade donnant sur la mer avec, juste en dessous, la petite plage de la Gravette. Avec cette météo estivale, il y a pas mal de monde et quelques courageux se risquent même à aller dans l’eau …
Nous continuons notre balade le long de la promenade Amiral de Grasse et entrons cette fois-ci dans la vieille ville par la Montée Dor de la Souchère, située entre le château Grimaldi et la Cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception.
Nous passons près de l’entrée de la cathédrale, en nous attardant quelques minutes à la sortie d’un mariage, puis Didier m’entraîne vers les rues piétonnes adjacentes.
Nous empruntons tout d’abord la rue du bateau ainsi que la toute petite rue de l’Orme, passons sous un porche et arrivons en haut d’un escalier donnant sur le cours Masséna.
En bas de l’escalier, j’ai le temps d’admirer l'édifice que nous venons de franchir.
Nous sommes passés par la partie inférieure de la porte de l'Orme qui est, avec la tour d'angle appelée la Tourraque, un des vestiges les mieux conservés du rempart antique et de l’enceinte gréco-romaine d’Antibes. Sympa.
Nous continuons notre balade à travers les petites rues piétonnes et arrivons sur la grande place Nationale.
Là, il y a beaucoup de monde car on est samedi, il fait beau, tous les commerces sont ouverts et les restaurants ainsi que les marchés occupent la majeure partie de la place.

Nous ne restons pas longtemps car il n’y a pas grand chose à faire ni à voir, mise à part la colonne commémorative inaugurée en 1818 et le kiosque à musique.
Nous reprenons donc notre chemin et nous empruntons pour finir la rue Thuret qui nous amène à 15 h 45 directement sur le boulevard aiguillon, là où se trouve une autre porte de la ville.
La balade dans la vieille ville d’Antibes a été relativement rapide mais comme pour Vence ce matin, cela mérite un jour une nouvelle visite !
Didier me propose ensuite de continuer à nous balader à pied le long de la côte ou bien d’aller visiter Tourrettes-sur-Loup, une petite ville fortifiée près de Vence et toujours dans l'arrière-pays niçois.
Je choisis la visite car j’aurais bien l’occasion de revoir la mer une autre fois !
Nous reprenons la route à 16 h vers Villeneuve-Loubet, toujours par la “Route du Bord de Mer” et à l’approche de la ville, on voit mieux maintenant se dessiner la “marina-Baie des anges”.
Didier me propose d’aller y faire un tour pour la voir de plus près. Pourquoi pas.
C’est finalement une simple marina avec quelques commerces, rien d’exceptionnel, mais effectivement les immeubles tout autour sont d’une architecture un peu spéciale, surtout par sa taille imposante et sa proximité immédiate avec la mer.
Il parait que c’est l’un des symboles de la Côte d'Azur. Boarf !

Nous continuons notre route, prenons la direction de Vence et arrivons à Tourrettes-sur-Loup à 17 h.
En chemin, j’ai demandé à Didier s’il savait ce que représentent ces cartouches bleus clairs flanqués d’un «M» et qui arborent les panneaux directionnels. Il ne savait pas non plus. Cela m'intrigue et il va falloir que je me renseigne !
Après nous être garés au grand parking gratuit à l’entrée de la ville nous rejoignons le centre à pied par la rue de la Bourgade, une petite rue piétonne parallèle à la route principale et qui nous amène devant l’église Saint-Grégoire.
Un peu plus loin sur la place de la Libération, je pensais que nous étions arrivés et que les fortifications seraient sur les côtés, mais pas du tout.
L’entrée du vieux village médiéval se situe un peu plus loin et l’accès se fait par une porte monumentale.
A l’intérieur c’est en effet tout autre chose et Didier me conduit dans un dédale de petites rues d’une richesse architecturale originale. On traverse des ruelles étroites aux multiples déclivités, avec des constructions pittoresques, des voûtes authentiques ainsi que de vieilles façades en pierres rénovées. C’est vraiment super.
S’approchant du chemin de ronde, Didier m’explique que ce sont en fait les maisons qui constituent les remparts et elles sont érigées sur un plateau rocheux tombant à pic.
Effectivement, c’est très impressionnant !

A 17 h 35, il est temps de repartir et après environ ½ heure de route, nous voici de retour à la maison.
La fin d’après-midi est très tranquille. Avec Catherine, on profite encore pendant un petit moment du soleil sur la terrasse puis vers 19 h, on prépare tous ensemble gentiment la soirée d’autant plus qu’une amie de Nathalie doit venir nous rejoindre pour le dîner.

Quelle belle et agréable journée, bien remplie avec de belles découvertes : Vence, Antibes et enfin Tourettes.

Demain dimanche, ce sera une journée purement familiale à la maison.

 

6 octobre 2019.
Vence - Cagnes-sur-Mer - Hyères (83).


Comme la nuit dernière, j’ai dormi comme un loir et vers 8 h, je rejoins tout le monde à l’étage. Aujourd’hui encore il fait un temps magnifique et cette matinée devrait être tranquille.
Didier m’avait proposé d’aller nous balader tous les deux vers le col de Vence mais vu tout ce qu’il y a à faire, ce n’est bien entendu pas possible.
Je participe donc avec tout le monde à la préparation du déjeuner et de l’intendance en général car on sera tout de même 15 à table.
Tour à tour durant la fin de matinée, je fais la connaissance des autres membres de la famille qui arrivent de Nice ou du département ainsi qu’Anthony, Christelle et Raphaël qui arrivent directement de La Londe.
Je me sens un peu isolé parmi toute la famille, normal, mais tout se passe très bien et après un bon déjeuner, c’est repos et bavardage jusqu’au milieu de l’après-midi.
Le week-end se termine et vers 17 h, il est temps pour nous de repartir sur Hyères.
Après un au revoir à Nathalie et Didier, en les remerciant énormément pour leur accueil, nous quittons Vence et partons rejoindre l’autoroute à Villeneuve-Loubet.

Il nous faut un peu moins de deux heures pour arriver à Hyères. Tout va bien et nous arrivons juste à l’heure pour un petit apéro sur la terrasse, il fait tellement bon.
Pour ce soir, après le bon déjeuner copieux de ce midi, Catherine suggère un petit repas léger … Ce sera effectivement très bien !

C’est ma dernière soirée à Hyères et ce fut vraiment un superbe séjour !

Demain c’est retour vers Cassagnes.

 

7 octobre 2019.
Hyères (83) - Toulon - Aubagne (13) - Aix-en-Provence - Salon-de-Provence - Arles - Nimes (30) - Lunel (34) - Montpellier - Mèze - Pézenas - Béziers - Narbonne (11) - Rivesaltes (66) - Cassagnes.


Je me réveille comme à l’accoutumée vers 7 h et j’attends tranquillement que Catherine soit dans le salon pour aller la rejoindre.
Après le petit-déj, je m’occupe tranquillement de ranger et préparer mes affaires. J’ai tout mon temps mais une longue route m’attend et vers 9 h 30, me voici prêt.
Un au revoir à Catherine en la remerciant infiniment pour ce beau séjour en lui promettant de venir lui rendre à nouveau visite et une fois la voiture chargée, c’est le départ à 10 h pétante.
Comme à l’aller, j’ai souhaité délaisser l’autoroute au profit des Départementales et anciennes Nationales …
Je quitte Hyères et rejoins néanmoins Toulon par l’A570 puis à la sortie de la ville, je prends la DN8 (ex-N8) en direction d’Aubagne.
Passé le centre-ville, j’emprunte la D96 jusqu'à Aix-en-Provence et pour l’instant tout va bien, pas trop de monde et le temps est superbe. A la sortie d’Aix, je prends la mythique ex-N7 jusqu’à St-Cannat pour emprunter ensuite la D572 vers Salon-de-Provence.
Il est passé 13 h mais j’ai décidé de zapper le déjeuner. Le temps de chercher un resto ou une brasserie, de m’arrêter et de me dépêcher, cela va m'énerver. Je me rattraperai ce soir à Cassagnes.
A partir de Salon, je ne quitte plus le tracé de l’ex-N113 jusqu’à l’entrée de Montpellier.
C’est là que les choses se compliquent. Toujours désireux de rester sur la route, je m’engage dans Montpellier et c’est une galère pour en sortir. Comme dans toutes les grandes villes, il n’y aucune indication dans le centre et malgré mon GPS, ce dernier me balade un peu partout. Entre bouchons et indications aléatoires, je perds un temps fou pour rattraper la “113” en direction de Mèze. Mais ce n’est pas fini … Jusqu’à Pézenas, la circulation est pénible avec un nombre incalculable de camions.

Dommage car cette route est sympa et rappelle les vacances.
A l’entrée de Pézenas, je rattrape l’ex-N9 jusqu’à Béziers et là, j’en ai vraiment marre !
C’est de plus en plus pénible et du coup, je prends directement l’A9 jusqu’à Rivesaltes.
C’est une bonne idée de flâner sur les anciennes routes mais il faut avoir un peu plus de temps ou bien faire plusieurs étapes. J’y réfléchirai la prochaine fois !
J’arrive à Cassagnes à 18 h 30, un peu fatigué de cette longue route.

Pour ce soir, ce sera un bon dîner puis une bonne nuit de sommeil avant de reprendre la route demain à l’aube vers Toulouse.

A la prochaine ...

 

Un grand merci à Catherine pour ce beau séjour ainsi qu’à Didier et Nathalie.
Ces quelques jours auront été très agréables et remplis de découvertes.

Je ne connaissais pas du tout ce coin de France et cela m'a donné vraiment envie d’y revenir un jour … hors période estivale, bien entendu !