Escapade dans les grandes villes européennes.

1 - Rome.

 

7 au 10 octobre 2013.

 

Après mon passage éclair à Rome le 14 juillet 2002, je m’étais promis d’y retourner un jour afin de pouvoir apprécier plus calmement les places et lieux où nous étions passés.

En cet automne 2013, je décidais donc de m’accorder quelques jours pour une balade en solitaire dans la capitale Italienne.

 

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(7 pages)

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Lundi 7 octobre 2013.
Toulouse (31) - Aéroport (TLS) Toulouse-Blagnac (31) - Aéroport (FCO) Rome Léonard de Vinci - Fiumicino (Italie) – Rome.


7 h 45. Me voici parti tôt de la maison pour ne pas courir.

L’avion est à 10 h, j’ai largement le temps. Je choisis de prendre cette fois-ci la navette par le bus plutôt que le taxi.
A peine en route, je me prends un bouchon monstre qui me fait arriver à 9 h 15 à Blagnac !
Heureusement que j’avais pris de l’avance et que je n’ai pas de bagage à enregistrer.
Après les contrôles effectués par les habituels antipathiques agents de sécurité, attente avec seulement 10 mn d'avance avant l’embarquement et le décollage.
Vol rapide au dessus de Montpellier, Marseille et le cap Corse puis arrivée à midi à l'aéroport de Rome Fiumicino.
Je ne tarde pas et file directement au point d’information touristique afin de me procurer un "Roma pass" pour 34€ qui inclut les transports illimités et deux entrées dans un site.
2ème étape : Le train. Je prends un ticket à 15€ pour rejoindre la gare de Roma-Termini par le "Leonardo express".
Départ à 13 h 08 et pas grand monde, tant mieux.
Le train se traîne un peu et j'arrive à 13 h 45 à la gare centrale de Rome.
Je suis accueilli par la pluie mais je m'en doutais, la météo à prévu 3 jours de merde, juste durant mon séjour.
Me voici donc à Rome.
À partir du plan que j'ai choppé sur le web, je cherche la rue de mon hôtel. Je me paume un peu mais j'arrive avec un peu d'aide à le trouver sans problème.
J’arrive à l’hôtel Tirreno réservé par le web et installation. Ce n'est pas le grand luxe mais confortable et cela fera parfaitement l'affaire. Ce n'est que pour y dormir, pas pour y séjourner tout le temps !
Le ciel est couvert, il ne pleut plus mais vu le temps pourri qui s'annonce, je pose mon sac et je pars en balade directe sans trop d'itinéraire précis pour cet après- midi.
Il est à peine 14 h 30 et j'ai tout le temps de faire une première découverte et un premier repérage.
Je descends la via Giovanni Lanza puis la via Cavour et arrive au célèbre Colisée, le site le plus proche de l'hôtel. J'y reviendrai car il faut un petit moment pour visiter ce monument ainsi que le forum Romain et le mont Palatin, tout proche également.
En contournant le Colisée et l’arc de Constantin, un orage éclate et tous les touristes, y compris moi bien sûr, cherchons un coin pour s'abriter. Ça commence bien !
La pluie cesse rapidement faisant place à un beau soleil au milieu des nuages et je continue ma balade le long de la via dei Fori Imperiali puis arrive au forum d'Auguste, le marché Trojan avec sa célèbre colonne.
Je rejoins la Piazza Venezia où se dresse "Il Vittoriano", l’imposant monument accroché aux pentes du Capitole et dédié à Victor Emmanuel II.
De là, je prends la via del Corso et arrive à la fameuse fontaine de Trévi, par une petite rue perpendiculaire.
Le lieu est tellement connu que fatalement, c’est bondé de monde mais j’y reviendrai … demain ou après-demain matin de très bonne heure …
Je continue donc sans trop m’attarder et prends la direction de la piazza di Spagna par la via del Tritone et la via dei Due Macelli.
Là, je flâne un peu plus sur cette place très touristique et également célèbre pour son grand escalier qui mène à l’église de la Trinité-des-Monts.
Ici, c’est le quartier des magasins de luxe à en voir les devantures de boutiques Channel, Vuiton et autres Hermès.
Je décide ensuite de rejoindre les bords du Tibre par la via dei Condotti afin d’aller au pied du château Saint Ange.
Avant d’y arriver, je passe le long du mausolée d’Auguste sans l’apercevoir et m’attarde devant le Palazzo di Giustizia, le palais de justice de Rome, un beau et imposant bâtiment.
Arrivé au pont de Saint Angelo, beaucoup de touristes et de marchands de tous poils.
Voici donc le château Saint Ange, le mausolée de l’empereur Hadrien construit au IIème siècle.
Je reste un petit moment à déambuler sur la place tout en admirant la vue sur la ville, les ponts ainsi que la coupole de la basilique St. Pierre, finalement pas très loin d’ici. Ce sera pour plus tard avec les musées du Vatican.
Je continue ma balade par la via dei Coronari et atteints la piazza Navona.
Là aussi, beaucoup de monde y compris aux terrasses des nombreux cafés mais contrairement à la piazza di Trevi, c’est bien plus grand !
On en profite tous un peu. Le soleil est encore bien présent malgré les nuages noirs qui menacent.
17 h, l’après-midi est bien entamée et il faut tout de même songer à retourner à l’hôtel.
J’ai encore le temps mais … je ne connais pas trop les distances et mes pattes commencent à fatiguer !
Un rapide coup d’œil sur la carte et je file à nouveau en direction de la Piazza Venezia par la via delle Botteghe Oscure.
Arrivé devant les marches montant au Capitole, je prends la Via del Teatro di Marcello et m’attarde devant les ruines du dit théâtre de Marcellus et du temple d’Apollon, datant du 1er siècle avant J-C.
En prenant une photo, quelques gouttes me rappellent qu’il ne faut pas que je m’attarde d’autant plus que le jour commence à diminuer …
J’arrive maintenant à la hauteur du cirque Maxime ou du moins ce qu’il en reste … Un immense terrain en longueur en plein centre ville au pied du mont Palatin. Aujourd’hui, ce terrain sert pour les grands concerts et les rassemblements. Il reste de petites ruines éparses de ce bâtiment gigantesque mais on a tout de même un peu de mal à imaginer ce que cela a dû être à l’époque Romaine !
Arrivé au bout de l’avenue, je décide de prendre le métro à la station "Circo Massimo" afin de tester ma carte "Roma Pass".
Facile, il n'y a que deux lignes et tout est très bien indiqué.
Je descends à la station "Cavour" et rejoins l'hôtel.
Je suis crevé de ma très longue mais ô combien superbe balade en ville et finalement, je suis agréablement surpris. La pluie n'a été que de courte durée pour ma première demi-journée et c'est très bien. Le soleil a même fait quelques belles apparitions.
Pour dîner, je ne vais pas trop loin et choisis l’un des trois petits restos situés devant l’hôtel, "La Forchetta d'Oro".
Une petite Pizza et glace sont au menu pour ce soir.
Puis je m’offre une petite balade pour digérer vers la place de Santa Maria de Maggiore, toute proche.
Les lumières sur la Basilique sont superbes. Il faudra que j’aille faire un tour à l’intérieur avant mon départ.
De retour à l’hôtel, un peu de télé, lecture et extinction des feux à 21 h 45.

Demain, je continue !

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Plaque auto Italie

(Rome)

 

Senatus Populusque

Romanus

Mardi 8 octobre 2013.
Rome – Cité du Vatican (Vatican).


Réveil à 6 h 15.
Hé oui, je tiens à faire un maximum de choses encore aujourd'hui.
Petit-déj à 7 h tapantes et moins d’une demi-heure plus tard, me voici déjà dans la rue.
Je n’ai toujours pas confiance en la météo alors il faut choisir : Soit à l'intérieur, soit à l'extérieur.
Vu le ciel gris-noir, je mise sur la basilique St. Pierre et les musées du Vatican, car il y en a plusieurs, 11 pour être exact !
Je prends le métro à station "Cavour" par la ligne B jusqu’à "Termini" puis changement pour la ligne A.
Le métro Romain est comparable à notre R.E.R Parisien. Les rames sont plutôt grandes, certaines sont anciennes, taguées mais d’autres sont plus modernes. On s’y habitue très vite.
Je descends à la station "Ottaviano" puis je prends mon temps, repère l'accès de l’entrée aux musées pour tout à l’heure et j'arrive sur la place St. Pierre presque vide à cette heure de la matinée.
Il y a tout de même la queue pour les contrôles à l’entrée de la Basilique mais c’est très raisonnable. J'attends environ 15mn et me voici à l’intérieur.
J’y suis déjà entré en 2002, donc pas de grandes surprises mais elle reste néanmoins grandiose et unique au monde. Je fais le tour plusieurs fois, tranquille, pendant une petite heure puis au moment où je commence à sortir, un nouvel orage a éclaté et un déluge s'abat sur le parvis.
J’en suis quitte pour refaire un tour de la Basilique ce qui ne me dérange pas outre mesure …
10 mn plus tard, l'orage s'est calmé et je ressors. Il est 11 h et j'en profite pour envoyer quelques cartes de la poste vaticane et je me dirige ensuite vers les musées du Vatican.
Ouah ! Une interminable file d'attente serpente le long de la rue.
Non, décidément, je ne vais pas rester. J'y reviendrai demain matin à l'ouverture comme il est d’ailleurs conseillé dans les guides pour ceux qui n’ont pas réservé.
Du coup, pour cet après-midi, ce sera le Colisée, le Forum Romain et le mont Palatin en espérant qu'il ne pleuve pas !! Pas gagné.
Je reprends donc le métro en sens inverse et descends à la station "Colosseo".
Devant le Colisée, je m’attends également à faire la queue, normal, mais grâce à mon "Roma Pass", je double tout le monde est entre quasiment de suite. Merci "Roma Pass" !
Il y a pas mal de monde dans ce célébrissime monument. Les visites peuvent être guidées mais je préfère déambuler tranquillement en suivant les groupes.
Le soleil et le ciel bleu sont maintenant au rendez-vous malgré quelques nuages noirs.
Au bout d’une heure environ, je vais ensuite au Forum Romain, situé juste en face.
L’entrée se fait sans attendre et après être passé au pied de l’immense arc de Titus, me voici dans les ruines de ce qui a été le cœur de Rome sous l’antiquité.
L’orage et la pluie menaçant à nouveau, je décide d’aller d’abord sur le mont Palatin, le lieu le plus symbolique de Rome car c’est ici que l’on trouve les origines de la fondation de la ville avec la légende de Remus et Romulus.
C’est aussi et surtout le lieu de résidences, palais et jardins des premiers empereurs Romains. Le mot "palatin" ayant d’ailleurs donné le mot "palais" en Français. Du haut de la colline formant un plateau d’environ 2 km de circonférence, on domine tous les alentours.
Tout est là, également bien ruiné, et pas facile de s’imaginer ce que cela devait être, majestueux sans aucun doute !
Le soleil est encore présent mais pour combien de temps ? c’est noir partout au dessus de moi !
Puis je redescends la colline et j’attaque le Forum, la place principale de la Rome antique, située entre le mont Palatin et le Capitole.
Je déambule là aussi tranquillement au milieu des ruines de ce que fus jadis un immense complexe composé de temples et de deux basiliques civiles. Il subsiste encore quelques belles colonnes des anciens temples tels que celui de Castor et Pollux, celui de Saturne et celui de Vespasien. A l’extrémité du Forum, au pied de la colline du Capitole, se dresse encore le très imposant arc de Septime Sévère.
En quittant le site pour me diriger vers le Capitole, j’ai une vue superbe et panoramique sur tout le Forum. C’est un site archéologique vraiment grandiose au milieu de la ville mais là aussi, on a du mal à s’imaginer ce que cela devait être du temps de la Rome Antique …
Vers 15 h, juste à la sortie du Forum, je commence à avoir un peu faim alors je prends un sandwich au coin de la rue et fait une pause rapide à l’ombre avant d’attaquer la fin d’après-midi.
Me voici donc ensuite sur une autre petite colline, celle du Capitole avec au centre la piazza del Campidoglio.
C’est ici que se dresse le Palazzo Senatorio, le siège de la Commune de Rome. Au centre trône la copie de la célèbre statue équestre de Marc Aurèle dont l’original est conservé dans le musée du Capitol situé juste en face.
Il fallait s’y attendre … La pluie commence à tomber. Fort heureusement, je m’abrite avec d’autres touristes sous les arcades devant l’entrée du musée.
Que fais-je ? Je me risque à attendre que la pluie cesse ou bien m’offre le musée ?
Le temps d’y réfléchir et un rayon de soleil pointe sur le nez de Marc Aurèle.
Je poursuis donc mon chemin en descendant de la place par un grand escalier appelé la Cordonata capitolina, où se dressent de part et d’autre les statues géantes de Castor et Pollux.
J’avais d’ailleurs aperçu ce grand escalier hier en revenant de ma longue balade en notant d’y retourner. C’est chose faite !
Juste en bas de l’escalier, se trouve d’autres marches qui permettent d’accéder à la Basilique Santa Maria in Aracoeli. J’y monte par curiosité et, arrivé sur le parvis, je constate que je suis également derrière le grand monument "Il Vittoriano" et qu’une grande terrasse donne une vue superbe sur le Forum ainsi qu’aux alentours.
De plus, pour 7€. je me laisse tenter pour monter tout en haut du monument grâce à un ascenseur panoramique.
Effectivement, de là haut, la vue est superbe. C’est le ciel qui l’est un peu moins.
Je vois la pluie s’abattre au loin et les nuages sont d’un noir … inquiétant !
Après une petite demi-heure, je redescends puis continue ma balade.
Je passe devant "Il Vittoriano" puis je m’attarde à nouveau au forum de Trojan.
De là, par la via del Plebiscito et le Largo di torre Argentina, je rejoins le Panthéon situé à la piazza della Rotonda.
Je connais également le lieu en y étant passé rapidement en 2002. Beaucoup de monde devant et dans cet édifice religieux antique.
On trouve quelques célébrités au Panthéon tels que les rois d’Italie : Victor Emmanuel II et Umberto 1er
Je m’accorde ensuite une petite pause. Cela fait longtemps que je marche et suis resté debout mais prenant mon courage à deux pieds, je reprends ma visite et décide de retourner à la fontaine de Trevi.
Pour y arriver, j’emprunte de petites rues et tombe un peu au hasard devant l’église de Sant’Ignazio di Loyola. La curiosité m’incite à y entrer et là, j’en prends plein les yeux …
La voute est totalement couverte par une fresque en trompe-l’œil absolument magnifique.
Je reprends mon chemin et m’arrête à nouveau à la piazza di Pietra, une petite place qui a la particularité d’avoir de beaux vestiges du temple d’Hadrien, bâti au IIème siècle.
Toujours à travers les petites rues, je passe la piazza Colonna et arrive enfin à la Fontaine de Trevi.
Il y a autant de monde qu’hier voire plus et mon idée d’y aller de bonne heure un matin pour être tranquille est tombée à l’eau. Alors, je me contente de l’instant présent et tente de me frayer un chemin pour prendre quelques photos sans public. Pas facile.
Depuis ce matin côté touristes, je constate que ça parle beaucoup Russe ou du moins venant de l’Est et pas mal également d’Asiatiques. La multitude de groupes menés par des guides sont repérables aussi sec grâce à la technique du fanion accroché au parapluie. Ca fleuri de partout et de toutes les couleurs !
Il me reste maintenant à retourner à l’hôtel, tranquillement, car il est bientôt 17 h et ce n’est pas à côté !
Je prends la direction de la place du Quirinal où trône là aussi un obélisque ramené d’Egypte. C’est également ici que se trouve le palais et le lieu de résidence du président de la République Italienne.
Le soleil commence à se coucher. Il est temps de rentrer.
Je rejoins facilement la grande via Nazionale puis la via A. Depretis et arrive gentiment derrière la basilique Santa Maria de Maggiore.
Là, je décide de faire une pause rafraichissement et m’accorde une bière à la terrasse d’un café avant de regagner l’hôtel.
Quelle belle journée et surtout bien remplie !
J’ai réussi à passer entre les gouttes et visiter pas mal de choses.
Par contre, mes guiboles et ma cheville ne sont pas contentes du tout après ces deux journées de marche !
Ce soir, ce sera repos … bien évidemment.
Pour dîner, je m’offre le 2ème petit resto devant l’hôtel. "Il Brigantino". Il est plus coquet qu’hier mais autant d’étrangers à table. Seul, un petit groupe de jeunes Italiens typiques sortent du lot et reconnaissables au volume de leur voix !
J’entends la pluie tomber mais tant que c’est le soir et que je suis à l’intérieur !!
En tout cas, je ne suis pas déçu du tout de mon séjour.
C’est très facile pour moi de me diriger avec un bon plan et il y a tellement de choses à voir !
Puis, comme hier, je m’offre une petite balade digestive mais la pluie recommence à tomber, ce qui m’incite cette fois-ci à rentrer pour de bon.

Demain matin, 2ème tentative pour les musées du Vatican. Le but est d’y arriver avant l’ouverture et d’éviter de faire trop la queue !

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Plaque auto Italie

(Rome)

Mercredi 9 octobre 2013.
Rome – Cité du Vatican (Vatican).


A nouveau levé à 6 h 15 et je ne perds pas de temps.
Petit-déj rapide et métro comme hier jusqu’à la station "Ottaviano".
Je file directement vers l’entrée principale en espérant ne pas voir la queue d’hier.
Ouf ! il ya du monde, certes, mais beaucoup moins qu’hier.
Dans les rues, c’est l’effervescence depuis que je suis sorti du métro. Des cars entiers arrivent, des policiers et beaucoup de gens convergent vers la place St Pierre.
J’apprends que le pape François procède à son audience générale à 10 h comme tous les mercredi matin, sur la place.
Ouverture à 9 h précise et l’entrée est très rapide.
L’intérieur ressemble à l’entrée du Louvre à Paris et très bien organisé.
Etant donné que je suis entré à l’ouverture, il y a du monde mais ce n’est pas l’affluence …
J’ai un plan et je commence à prendre mes repères. Tout va bien, c’est très bien indiqué partout.
Il y a donc plusieurs musées, galeries et chapelles au Vatican, la plus célèbre étant la chapelle Sixtine. Ces musées ont été constitués au fil des siècles par les Papes et sont situés, en partie, dans le palais apostolique du Vatican et les anciens appartements pontificaux.
Je commence par une visite rapide des musés consacrés aux sculptures antiques Romaines : Le Pio Clementino, le Chiaramonti, le Braccio Nuovo ainsi que les galeries sur l’Egypte et les Etrusques.
Puis, j’entame le circuit proprement dit et je traverse successivement la Salla della Biga, la galerie des candélabres, celles des tapisseries puis celle des cartes géographiques.
Après les appartements de Saint Pie V, il y a un panneau qui propose d’aller directement à la Chapelle Sixtine plutôt que de suivre le sens de la visite.
Je prends illico cette option afin d’éviter l’affluence, prévisible, qui va suivre.
J’entre donc dans la fameuse chapelle, la plus connue de celles du Vatican.
Il n’y a pas grand monde, c’est déjà ça, et le silence est de rigueur.
C’est assez sombre, mal éclairé et je m’attendais à ce que le plafond soit plus bas permettant de voir les peintures telles que l’on nous les montre dans les documentaires mais non, la voute est plutôt haute et on a une vue d’ensemble de la fresque.
L’autre fresque, celle du Jugement dernier, est toute aussi impressionnante et plus proche au niveau visuel.
Je reste un petit moment dans la chapelle, assis sur l’un des bancs le long du mur et le nez levé vers ces peintures mais voyant le monde commencer à affluer lentement, il est maintenant temps de continuer la balade.
Je traverse successivement d’autres petites salles moins importantes que les autres et arrive dans le musée Chrétien où sont regroupées des sculptures et des antiquités … Chrétiennes.
Je me retrouve ensuite au point de départ de ce matin et je profite pour aller dans la "cortile de la Pigna", un grand parc central avec une sculpture en forme de pin, d’où son nom.
J’en fais le tour tranquillement mais la pluie m’incite à rentrer à nouveau à l’intérieur.
En regardant le plan, je m’aperçois que je n’ai pas fait les appartements Borgia ainsi que les chambres de Raphaël. Hé oui, en filant ce matin directement à la Chapelle Sixtine, je n’ai pas suivi l’itinéraire type qui est censé être utilisé et ce, afin d’éviter que le nombreux public se croise dans les salles et couloirs. Je suis donc obligé de refaire le circuit pratiquement depuis le début.
Ce n’est pas bien grave et cela me permettra de revoir certaines salles.
Je reprends donc le parcours à partir de la Salla della Biga et traverse à nouveau la galerie des candélabres, celles des tapisseries puis celle des cartes géographiques.
Cependant, il est 11 h 15 et c’était sans compter la foule, la cohue monstre à cette heure ci qui me fait presque abandonner l’idée de continuer mon chemin !
Par moment, on reste des minutes entières à ne pas bouger.
Arrivé au fameux panneau de ce matin qui me proposait un couloir direct vers la chapelle Sixtine, je prends cette fois ci celui qui mène vers les chambres de Raphaël.
Je passe les salles Sobieski et de l’immaculée Conception, avec ses grandes toiles du XIXème siècle, puis j’arrive dans les appartements Borgia.
Ces appartements réalisés à la demande du pape Alexandre VI Borgia, comprennent une série de pièces avec de riches décorations et de superbes fresques. On y trouve également aujourd’hui des peintures et sculptures du XIXème.
Ce sont ensuite les chambres de Raphaël qui étaient en fait les appartements du pape Jules II et dont le peintre en a assuré les décorations au début du XVIème siècle.
C’est vraiment superbe et cela mérite le détour malgré la cohue et la foule qui ne cessent de croitre.
Je pénètre peu après à nouveau dans la chapelle Sixtine, archi bondée, me frayant un chemin sans m’arrêter et j’en sors en me disant que j’ai bien fait d’y aller dès le début !
De retour à l’entrée principale, je fais une petite pause avant d’attaquer la suite, de l’autre côté du bâtiment.
Il me reste encore des musées et galeries à voir mais je vais faire l’impasse sur certains et me dirige tout d’abord à la Pinacoteca, un lieu où sont rassemblées dans 18 salles, les peintures des grands maîtres Italiens du XIIème au XIXème siècle.
Je vais ensuite au pavillon des carrosses, un endroit insolite avec très peu de monde comparé au reste du site, où sont exposés les anciens carrosses et voitures des papes au cours des 150 dernières années.
Vers 12 h 45, je fais une nouvelle pause pour aller casser la croute. Je choisis d’aller dans une minuscule cafétéria plutôt que d’aller à l’un des restos du site car il y a d’une part une queue interminable à chacun d’eux et c’est d’autre part très bruyant.
Je prends une salade et ne reste pas longtemps puis je finis ma visite par le musée philatélique et numismatique du Vatican. Là aussi, très peu de monde ce qui me va très bien !
Il est 14 h quand je décide de repartir après presque cinq heures de balade.
En tout cas, l’option d’y aller le matin à l’ouverture est à privilégier ! ne serait-ce que pour l’affluence et plus de tranquillité.
Par curiosité, je repars vers la place St Pierre afin de m’imprégner de cette ambiance particulière liée à l’audience du pape qui a eu lieu ce matin.
On voit qu’il a plu, qu’une foule immense est venue ici et que c’est à présent terminé.
Les vendeurs à la sauvette Africains remballent leurs marchandises, les gens regagnent leurs cars tandis que certains restent une dernière fois sur la place avant de repartir.
J’ai maintenant un bon après midi devant moi et j’avais dans l’idée d’aller voir les anciennes murailles de la ville et de pousser vers St Jean de Latran.
Pour cela, il faut reprendre le métro mais je m’aperçois qu’une ligne de tramway, dont le terminus est ici même, peut m’emmener à la porte Maggiore, justement celle où je voulais aller.
Après confirmation auprès du conducteur, je prends donc la ligne 19 à la Piazza Risorgimento et me fait une balade en tram dans une vieille rame à travers le nord de la ville puis jusqu’à l’est pour atteindre la station juste devant la porte de Maggiore.
Cette antique porte date du 1er siècle et fut intégrée au mur d'Aurélien en 252.
Le lieu est sympa car je suis à la fois devant les vestiges d’une porte et de la muraille ceinturant la cité de Rome mais également au milieu d’un enchevêtrement de lignes de tramways et de trains anciens. Moi qui adore tout ce qui est ferroviaire, je suis gâté car le trafic est quasiment ininterrompu à cette heure de la journée.
J’y resterai bien des heures mais il faut profiter encore de cette fin d’après-midi.
Je file donc à pied vers St Jean de Latran par la Via Statilia et la via Fontana pour arriver devant le parvis principal de cette magnifique Basilique.
La Basilique du Latran est la cathédrale de Rome. Elle a été érigée par l’Empereur Constantin vers 320 et est considérée comme la mère de toutes les églises. Pendant plus de dix siècles, jusqu’à ce que le Saint-Siège soit transféré à Avignon, les papes y célébrèrent les offices religieux principaux et résidèrent dans le palais du Latran jouxtant la Basilique.
L’intérieur a été restauré au XVIIème siècle et en y entrant, c’est encore une splendeur pour les yeux. Tout n’est que dorure, sculpture et marbre blanc.
La grande allée centrale avec son plafond en bois doré m’amène tout d’abord devant l’immense baldaquin.
Derrière, l’abside est décorée d'une très belle mosaïque et on y trouve au centre le trône pontifical.
Les chapelles latérales ne sont pas en reste et de magnifiques fresques décorent les murs.
De la nef, moyennant tout de même 5€, j’accède au magnifique cloître de Saint Jean de Latran.
J’en fais rapidement le tour et m’accorde à nouveau une petite balade dans ce superbe endroit avant de repartir.
Décidément, encore un lieu que je ne regrette pas d’avoir visité et qui a vraiment mérité le détour.
Puis, je m’attarde devant une autre porte du mur d’Aurélien, la porte San Giovanni, toute proche, datant du XVIème siècle et remplaçant celle d’origine, conservée quelques mètres plus loin.
Après une petite pause, il est temps de regagner l’hôtel, tranquillement.
Je longe le palais de Latran puis arrive sur la place Saint Jean de Latran avec son obélisque de l’époque Egyptienne.
Cette place a été rebaptisée récemment place Jean Paul II (Piazza Giovanni Paolo II) et est située devant la seconde façade de la Basilique.
Je prends ensuite la via Merulana sur toute sa longueur pour arriver tranquillement devant la basilique Santa Maria de Maggiore.
Il est 18 h 30 et comme hier, je décide de m’accorder une petite mousse à la terrasse d’un café avant de regagner l’hôtel.
Ouarf ! 8€ ! On voit que je paye également la vue sur la Basilique !
Puis, retour à l’hôtel tout proche et arrivé dans la chambre, je reçois un SMS d’Air France m’informant d’une grève pour demain. Tiens donc, étonnant, il y avait longtemps ! Pas de bol, c’est le jour où je rentre. On verra bien.
Ce soir, je vais dîner au 3ème et dernier petit resto de la rue, le "Nipotino del Solitario".
L’endroit est sympa et je m’offre entre autre au menu : jambon, Mozzarella, pates et dessert.

Puis, après ce copieux repas, je pars marcher un peu pour digérer mais finalement pas trop loin. Demain, c’est le retour après 2 journées et demi bien remplies !

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Plaque auto Italie

(Rome)

Jeudi 10 octobre 2013.
Rome - Aéroport (FCO) Rome Léonard de Vinci Fiumicino - Aéroport (TLS) Toulouse-Blagnac (31) – Toulouse.


Je me lève comme d’habitude à 6 h 15 afin de profiter de ce début de matinée.
Petit-déj rapide et je file directement vers la basilique Santa Maria Maggiore que j'ai pu admirer de dehors le premier soir et hier en fin d’après-midi.
Dès l’entrée, je constate de suite que l'intérieur vaut l'extérieur. De plus, vu l'heure, je suis pratiquement tout seul ce qui n'est pas plus mal !
Les peintures, les dorures et le plafond sont superbes.
Il y a également un immense baldaquin central en porphyre et en bronze où un escalier descend de chaque côté vers le tombeau du Cardinal Rodriguez.
Je m’attarde ensuite dans l’impressionnante chapelle de Sixte Quint où reposent les papes Pie V et Sixte Quint.
Il existe une autre chapelle située juste en face appelée chapelle Borghèse où sont inhumés les papes Paul V et Clément VIII ainsi que Pauline Bonaparte.
Je reste une petite demi-heure et je rentre à l'hôtel pour faire mon sac, régler ma note et rejoindre tranquillement la gare Termini.
Arrivé sur place, je prends mon ticket à 9 h pour l’aéroport et attend patiemment mon train de 9 h 22.
45 mn plus tard et me voici à l’aéroport.
Quelle facilité pour rejoindre le terminal pour Toulouse ! Tout est clairement indiqué, une vrai promenade d’autant plus que j’ai le temps …
Sur les écrans, on signale déjà des annulations de vols vers la France mais pas pour Toulouse.
Je patiente tranquillement et un peu avant mon départ effectif à 12 h 35, ce qui devait arriver arriva. Le vol est retardé à un horaire indéfini. Et merde.
Rien d’autre à faire que d’attendre avec bien entendu aucune info.
Je me dis que cela risque de durer un bon moment du coup, je cherche un endroit pour grignoter et tombe sur un Mac’do qui fera l’affaire, vu le contexte !
Au bout de deux bonnes heures, la compagnie nous offre tout de même une collation à prendre auprès d’un bar. C’est sympa mais je n’ai pas faim du tout.
Puis, c’est encore l’attente et encore l’attente avec toutes les questions qui se posent dans ce genre de situation. Retard ou annulation ? Si annulation, que faire ?
Enfin, vers les 16 h 45, on nous annonce l’embarquement prévu pour 17 h 20.
Une fois installé, me revoici parti pour un peu moins deux heures de vol.
J’ai de la place et du côté hublot, ce qui me permet d’avoir un bon coup d’œil sur les petites îles et surtout le cap Corse bien découpé.
Arrivée à 19 h 15 sur Toulouse avec 5 h de retard !
Je n’ai vraiment pas envie de prendre le taxi surtout que je dois faire quelques courses avant de rentrer alors j’attends tranquillement la navette vers le centre-ville.
A mon retour à la maison, je constate avec joie que l’expérience a été concluante et l’objectif atteint.
Je m’attendais à de la flotte pendant tout le séjour mais le beau temps a tout de même été au rendez-vous.
Au final, je me dis qu’en à peine deux heures, sauf imprévus style grève, c’est si facile de partir quelques jours à l’étranger depuis Toulouse tout en ayant préparé un minimum de choses.

A renouveler !