Samedi 6 juin 2015.
Cassagnes (66) – Aéroport (PGF) - Perpignan-Rivesaltes – Aéroport (CRL) - Charleroi-Bruxelles-Sud (Belgique) – Liège – Embourg, Chaudfontaine.

Me voici donc parti pour ce nouveau séjour en Belgique …
Contrairement à la dernière fois, je pars de Perpignan avec Philippe, ce qui est plus pratique pour nous deux et cela va me rajeunir de reprendre l’avion à la "Llabanère".
Pour ma part, je suis arrivé hier soir de Toulouse et la matinée de ce samedi est calme car je n’ai pas de grosse valise à préparer. Mon bon sac à dos habituel fera l’affaire pour ces 5 jours.
Les parents étant partis en vacances en Camargue, je m’invite pour le déjeuner chez Phil et Isa d’autant plus qu’ils font une petite grillade puis à 14 h, c’est le départ pour l’aéroport.
C’est Isa qui nous conduit et elle nous dépose devant l’entrée de l’aérogare à 14 h 45.
Là, il y a monde fou car plusieurs avions partent les uns derrière les autres. C’est un véritable bordel où tous les gens sont debout ou assis par terre en attendant l’embarquement.
L’aérogare est toujours en travaux depuis des mois et il n’y a aucune organisation. Il n’y a pas un siège pour s’asseoir et il fait une chaleur étouffante.
Il y a tout de même une buvette qui nous permet de prendre une petite bière mais que l’on doit consommer dehors.
L’heure d’embarquement approchant, c’est une autre galère car bien entendu, aucune organisation pour faciliter les accès et aucune information.
Une heure à poireauter debout et on embarque finalement les derniers !
Dans le Boeing 737 de Ryanair, on nous installe à des places différentes de celles achetées. Le bordel continue jusqu’ici mais on arrive tout de même à se retrouver l’un à côté de l’autre avant le décollage car il y a pas mal de places libres.
Envol à 16 h 35 avec une demi-heure de retard et arrivée sans problème à l’aéroport de Charleroi dans la province belge de Hainaut.
La sortie est très rapide, nous retrouvons Jean-Luc de suite puis direction Liège par l’Autoroute A15/E42.
Nous passons dans la Province de Namur puis celle de Liège et arrivons directement à Embourg chez Jean-Claude à 19 h 30.
Pour le séjour, il a été convenu que je reste chez lui tandis que Philippe irait chez Jean-Luc, les deux Liégeois se partageant les deux invités.
Je m’installe tranquillement puis c’est l’heure tant attendue d’une bonne bière à l’apéro puis d’une grillade avec brochettes et frites, dehors sur la terrasse.

Il fait un peu frais mais tout va très bien puis vers minuit et demi, Philippe et Jean-Luc retournent à Liège et au lit de suite.

Dimanche 7 juin 2015.
Embourg, Chaudfontaine – Neupré –-Ohey – Andenne – Namur – Maredsous – Dinant – Liège.

Levé 7 h 30 et Jean-Claude m’annonce que la journée va être chargée au niveau balade. Tant mieux !
Pour le petit-déj, comme moi, il ne prend pas grand-chose donc c’est très rapide et nous partons vers 8 h 30 pour notre première escapade de la journée.
Vers 10 h, nous devons rejoindre nos 2 compères ainsi qu’un autre Philippe, un ancien collègue de Jean-Claude, du côté de Nandrin sur la route de Dinant. Nous avons donc le temps et Jean-Claude me propose d’aller tout d’abord au C.H.U. de Liège afin de jeter un œil à l’architecture intérieure de l’immeuble principal. Elle a été dessinée par l’architecte liégeois Charles Vandenhove et est réputée pour être très "design" pour un tel lieu. La verrière monumentale, qu'il a imaginée pour couvrir le hall d'accueil, a fait même l'objet d'un classement par l'administration du Patrimoine en 1994.
Nous n’y restons pas longtemps puis nous rattrapons la route N63 et faisons un nouvel arrêt au cimetière militaire américain de Neuville-en-Condroz.
Comme tous ces lieux de mémoires, tels ceux de Normandie, le site est impressionnant et ici, reposent plus de 5000 soldats ricains tombés lors de la bataille des Ardennes pendant l’hiver 1944-1945.
A 9 h 45, nous reprenons la route toujours par la N63 jusqu’à Nandrin, lieu de notre rendez-vous. Nous retrouvons sans problème Jean-Luc et les 2 Phillippe puis nous commençons notre balade vers l’Ouest. Au planning de la journée : L’Abbaye de Maredsous et les bords de Meuse à Dinant.
Pour nous rendre à l’Abbaye, nos guides nous font passer par des petites routes à travers la campagne profonde et les champs cultivés. Ce n’est pas le chemin le plus direct mais c’est très sympa.
On entre dans la Province de Namur et on passe devant le château de Hodoumont, près de Jallet puis au village de Ohey pour arriver le long de la Meuse à Andenne.
Là, on longe la Meuse par la N90, traversons la grande ville de Namur à 11 h 30 puis continuons toujours le long de la Meuse jusqu’à Anhée et enfin vers l’Abbaye de Maredsous.
Il fait un temps splendide, presque un peu chaud et par ce Dimanche ensoleillé, c’est l’affluence sur le grand parking.
L’abbaye est un monastère bénédictin fondé en 1872. Outre les visites et les balades autour du site, on peut venir y déguster les spécialités traditionnelles de l’abbaye : le pain, le fromage et la bière ainsi que les produits du terroir.
Il est tout juste midi et c’est l’heure idéale pour goûter à la bière du cru, même si celle-ci n’est curieusement pas brassée sur place. On prend bien entendu chacun une "Maredsous" servie dans une chope en terre accompagnée de fromage du même nom qui est lui, bien produit ici.
Le menu proposé au resto ne nous emballant pas, on décide tous de repartir et chercher un autre endroit pour le déjeuner, surtout que l’on a vu plein de petits restos le long de la route en arrivant.
Après une balade rapide devant et dans l’abbaye, nous reprenons la route et trouvons rapidement un endroit fort sympathique pour se poser, juste devant l’ancienne gare de Falaen.
Il y a plusieurs hôtels qui font également restaurants et on choisit celui de l’hôtel "Cobut".
Le cadre est vraiment sympathique et une "Maredsous" blonde en guise d’apéro est de rigueur.
La patronne nous propose au menu une carbonade flamande, une recette qui ressemble au bœuf bourguignon mais où le vin est remplacé par de la bière, "Maredsous" en l’occurrence. Le tout est accompagné de frites et de salades. C’est très copieux et très bon.
Nous quittons Falaen vers 15 h et arrivons à Dinant peu de temps après. On se gare facilement et je découvre la ville le long de la Meuse. Le cadre est vraiment superbe avec la ville bâtie entre le fleuve et la falaise ainsi que la collégiale au pied de la citadelle.
Sur le pont enjambant la Meuse, il y a des sculptures en forme de Saxophone et Jean-Claude m’explique que c’est à Dinant qu’est né Adolphe Sax, l’inventeur de ce célébrissime instrument de musique, d’où des représentations un peu partout dans la ville.
Jean-Claude nous propose tout d’abord une balade en bateau sur la Meuse. Excellente idée !
On prend un bateau "Bayard" et la croisière nous emmène jusqu’à Anseremme, un petit village situé en amont. L’aller-retour dure environ 50 minutes et nous avons le temps de voir la Collégiale, la citadelle puis au fur et à mesure, la tour de Mont-Fort, le rocher Bayard, l'Ile d'Amour et le Pont St Jean à Anseremme.
De retour à Dinant et après une visite rapide à l’intérieur de la Collégiale, nous décidons de monter jusqu’en haut de la citadelle mais … en funiculaire plutôt qu’à pied !
D’en haut, on bénéficie d’une vue imprenable sur la ville en contrebas ainsi que sur la vallée de la Meuse. Il fait un temps magnifique et on se rend bien compte de l’intérêt stratégique de l’endroit au fil de Siècles …
Sur le terre-plein, il y a une cafétéria, un espace de jeux pour les gamins et même, un peu abimé, un authentique canon anti-aérien américain M1 de 1944, vestige de la dernière guerre ainsi qu’un Gloster Météor de l’armée de l’air belge, plus récent.
Nous passons ensuite les portes de la citadelle puis commençons notre visite par un espace réparti sur 6 salles et consacré aux combats du mois d’août 1914.
La ville a été en effet le théâtre d'une bataille majeure le 15 août pour la maîtrise de la Meuse. La Citadelle sera perdue puis reconquise par les Français au terme de violents combats.
Le tout jeune Lieutenant de Gaulle, du 33ème RI, s’est d’ailleurs illustré ce jour là et fut blessé à la jambe sur le pont de Dinant. Une statue à son effigie a été inaugurée en août 2014 tout près du pont où il a été blessé.
Dans cet espace, on apprend également que Dinant fut également le théâtre de faits tragiques le 23 août 1914 où la ville fut incendiée et plus de 600 civils fusillés en représailles de leur attachement aux Français.
Il y a une visite guidée de l’intérieur de la citadelle et seuls le 3ème Philippe et moi sommes intéressés pour y aller. On retrouvera nos compères en bas un peu plus tard.
Nous retrouvons donc un guide à l’entrée qui nous emmène pour une visite de 45 minutes au cœur de la forteresse construite par les Hollandais en 1821.
La visite nous fait découvrir différentes salles tels que les prisons, la garde, les dortoirs, les cuisines et les chemins de ronde le tout agrémenté de mannequins reconstituant les scènes de vie de la citadelle du temps des Hollandais. Sympa et bien fait.
Vers 18 h 35, on redescend par le funiculaire et rejoignons nos amis à la taverne "La citadelle" pour les accompagner d’une bière bien fraîche.
On reste ensemble une petite demi-heure puis nous reprenons la route par la N97, direction Liège en passant par Nandrin pour déposer Philippe.
Nous arrivons chez Jean-Luc à 20 h 30 et après une courte pause, nous partons à pied dans le quartier d’Outremeuse, à la pizzéria "Da Filippo", rue Puits-en-Sock.
Je me prends une pizza aux fruits de mer bien copieuse accompagnée d’un verre de rosé bien frais. Après le bon déjeuner de midi, il va falloir surveiller les menus … Pas gagné !
Vers 22 h, Jean-Claude et moi repartons à Embourg et avant d’aller au lit, on se prend tous les deux une dernière petite bière tout en regardant tranquillement à la télé la France prendre, en foot, une déculottée contre la Belgique.
La journée a été plutôt bien remplie, comme me l’avais promis Jean-Claude ce matin !

Demain … nous partons cette fois-ci dans les Ardennes !

Lundi 8 juin 2015.
Embourg, Chaudfontaine – Houffalize – Bastogne – Esch-sur-Sure (Luxembourg) – Ettelbruck – Diekirch – Vianden – Wiltz – Bastogne (Belgique) – Liège.

Je me lève tranquillement à 8 h, rejoints Jean-Claude dans le jardin et détente jusqu’à 9 h.
Aujourd’hui, nous partons donc dans le sud de la Belgique et l’idée est d’aller nous balader dans le secteur de Bastogne.
Nous avons rendez-vous à Liège pour chercher Philippe à 10 h, ce qui nous laisse un peu de temps pour aller faire quelques courses au "Colruyt", une chaîne de supermarchés du pays.
Arrivés à Liège, Philippe nous attend pile à l’heure devant chez Jean-Luc puis nous partons par l’autoroute A26/E25 vers le sud.
Nous entrons dans la Province du Luxembourg belge, passons La Baraque de Fraiture, où sont concentrées plusieurs stations de ski de fond puis nous quittons l’autoroute à la hauteur d’Houffalize pour faire une halte gourmande dans la bourgade.
Il fait un temps splendide, un peu frais mais idéal.
On commence à voir des vestiges et des traces de la dernière guerre car sur la place du village trône un authentique Panzer Panther allemand qui, d’après les affiches, a été dégagé de la rivière seulement en 1948, restauré et exposé ici. Jean-Claude me signale au passage que je n’ai pas fini de voir des vestiges un peu partout …
On reprend la route par la N30 pour atteindre Bastogne à 11 h.
La ville est connue pour sa célèbre course cycliste "Liège-Bastogne-Liège", créé en 1892, bien avant le tour de France mais surtout pour le siège subi durant la bataille des Ardennes pendant l’hiver 1944-1945.
La ville conserve plusieurs monuments commémorant ces événements, dont le plus important est le mémorial du Mardasson, inauguré en 1950 où Jean-Claude nous emmène directement.
Un peu avant l’entrée du site se trouve la dernière borne de la voie de la liberté qui relie Sainte-Mère-Eglise (Km 0) au Mardasson (km 1147).
Cet imposant ouvrage a été érigé en mémoire des soldats américains qui ont combattu ici même pour contrer la dernière offensive allemande.
Il a la forme d'une étoile et on peut y lire le nom des unités qui ont participé aux combats. On peut également grimper en haut du monument pour avoir une vue d’ensemble du secteur durant le siège.
Vers 11 h 30, après une balade autour du mémorial et du parc, nous décidons d’aller au "War Museum" ouvert au public seulement l’année dernière mais en arrivant devant l’entrée, une jeune femme nous apprend que le musée est fermé le lundi … Elle nous explique également que la visite dure deux bonnes heures et qu’il est préférable d’y consacrer une petite matinée.
Cela contrarie un peu notre planning de la journée mais ce n’est pas bien méchant car nous devrions être dans la région demain. On reviendra !
On décide donc d’aller en ville pour déjeuner et pour discuter de notre après-midi.
On constate rapidement qu’il n’y a pas grand-chose d’ouvert le lundi, même du côté brasseries ou restaurants.
Sur la place centrale de Bastogne, on se laisse tenter par le "Nut’s", l’un des seuls restaurants ouvert.
Ici, tout nous ramène aux évènements de la fin de l’année 1944, y compris le nom du resto où nous sommes !
En effet, le 22 décembre 1944, les Allemands présentent à la garnison encerclée une demande de reddition. Le général américain Anthony McAuliffe, qui assurait la défense de la ville, leur répondit "Nuts!", c'est-à-dire "des Clous !". La grand place, anciennement place du Carré, a d’ailleurs été rebaptisée en son honneur place Général McAuliffe.
Au bord de l’avenue trône également un char "Sherman" restauré au début de 2007 ainsi que la borne N°1145 de la voie de la Liberté.
A table, je me prends un steak tartare accompagné d’une "Chouffe", une autre bière bien connue ici en Belgique.
Après un copieux et bon repas, Jean-Claude nous propose de filer au Luxembourg, la frontière étant à seulement 12 km d’ici. Bonne idée d’autant plus que je n’y suis jamais allé.
On sort de table vers 13 h 30 puis après une petite balade sur la grande place, on reprend la route par la N84 en direction de la frontière.
En à peine une demi-heure, nous entrons au Luxembourg par la route 15 et celle-ci change radicalement au niveau qualité avec de belles voies sinueuses bien entretenues et les indications claires.
Pour commencer notre balade dans le Grand-duché, on quitte la route 15 pour la 27 et Jean-Claude nous propose d’aller faire un tour dans la petite bourgade d’Esch-sur-Sûre, connue pour sa vieille cité médiévale et son château au bord de la Sûre.
L’endroit est tranquille et paisible, idéal pour se poser un moment.
On s’arrête à la terrasse du "Schmaach ëm de Séi a méi", une petite entreprise locale qui propose un large choix de produits avec épicerie-boulangerie ainsi qu’un "Kaffi-Stuff", genre de salon de thé où l’on peut déguster des viennoiseries, boire un café ou … une bière !
On se prend chacun une "Diekirch", une bière luxembourgeoise puis peu après 15 h, on reprend notre chemin.
On rejoint de nouveau la route 15 puis direction le sud vers Ettelbruck, Diekirch puis par la route 17 jusqu’à la ville de Vianden, située tout proche de la frontière allemande.
Là, Jean-Claude nous fait découvrir l’imposant château médiéval de Vianden où le Grand Duc fait de temps en temps sa résidence.
Nous ne restons pas longtemps et vers les 16 h 30, nous amorçons tranquillement notre retour par les petites routes en direction de Wiltz et la frontière.
A 17 h, un peu avant d’arriver en Belgique, on fait une nouvelle pause au grand centre commercial "Knauf" et on en profite évidemment pour se désaltérer avec une bonne "Chouffe".
Après 45 mn, on reprend la route vers Bastogne puis l’autoroute vers Liège pour arriver chez Jean-Luc à 19 h tapante, juste à l’heure pour l’apéro.
Quelle belle journée à nouveau bien remplie et un grand merci à Jean-Claude pour la balade en voiture.
Ce soir, c’est donc diner chez Jean-Luc avec du Magret de canard au menu arrosé d’une bonne bouteille. Miam !
Evidemment, pour le retour à Embourg vers 23 h 15, Jean-Claude prend le chemin des écoliers en passant par les petites rues qu’il connait bien plutôt que les boulevards.
Ce n’est pas bien loin mais la maréchaussée est également bien sévère ici !

Arrivés à Embourg, c’est au lit direct.

Mardi 9 juin 2015.
Embourg, Chaudfontaine – Liège – Spa – Bastogne – La Roche-en-Ardenne.

Réveil ce matin à 8 h.
Il fait déjà un très beau temps et il est donc prévu aujourd’hui de retourner du côté de Bastogne afin d’aller visiter le musée fermé hier.
A 9 h 30, on file tout d’abord à Liège pour chercher Philippe puis avant d’aller directement sur Bastogne, on fait un détour afin de tenter d’aller voir le fameux circuit automobile de Spa-Francorchamps.
On traverse dans un premier temps la ville de Spa, une belle station thermale renommée puis on arrive à 10 h 35 devant l’entrée du circuit.
Il fallait s’y attendre un peu, celui-ci est fermé et aucun moyen d’apercevoir quoique ce soit. Tant pis et du coup, on reprend notre chemin aussitôt vers Bastogne.
On arrive sur la place centrale de la ville à 11 h 45 et vue l’heure, on décide d’aller déjeuner avant le musée et au même resto qu’hier …
Pas de chance, celui-ci est fermé mais tous les autres sont ouverts. On en choisit un plutôt original, tout proche et située rue du Sablon : le "Léo Wagon" où l’on est reçu dans un … wagon !
Au menu, je me prends un jambonneau mais je ne m’attendais pas avoir une triple part ! Il est énorme ! C’est très bon mais trop copieux et pour faire descendre le tout, je prends une "Maës", une autre bière belge parmi tellement d’autres.
Nous restons au resto jusqu’à 12 h 45 puis filons ensuite au musée.
Le "Bastogne War Museum" est ouvert seulement depuis mars 2014 en remplacement d’un autre musée plus modeste.
Il s’étend sur 1600m2 et plus de 400 objets sont exposés, du petit briquet aux gros véhicules militaires.
On s’attendait à un musée banal comme il en existe tant mais ce nouveau concept de musée propose au visiteur un seul parcours agencé en plusieurs séquences ainsi que trois "scénovisions" mettant en scènes des personnages fictifs et des situations pendant la bataille des Ardennes.
Très intéressant, original et pas déçu des 2 h 30 passées à l’intérieur.
Nous reprenons la route à 16 h et Jean-Claude nous propose d’aller faire un tour à La Roche-en-Ardenne, connue pour les ruines du château féodal qui la surplombe et qui fera une belle étape avant de rentrer sur Liège.
Nous prenons la N834 via Bertogne et arrivons en ville vers 16 h 45.
Le temps est couvert et il fait un peu frais puis après une bonne "Chouffe" à la terrasse d’un bar sur la place principale, on s’offre une petite balade dans la vielle ville.
Ici aussi on retrouve des marques de la bataille des Ardennes comme en témoignent un musée sur cet épisode ainsi que deux chars "Sherman" trônant au bord des rues.
Jean-Claude profite d’être à La Roche pour s’approvisionner en charcuterie car on trouve ici, parait-il, les meilleurs "Colliers des Ardennes", un saucisson typique à l’Ardenne belge.
J’en prends également pour ramener à Cassagnes.
Départ à 17 h30 et retour par la N89 jusqu’à La Baraque de Fraiture puis la A26 jusqu’à Liège.
Nous arrivons chez Jean-Claude à 18 h 30 puis c’est la pause au frais sur terrasse avant l’apéro.
On étudie rapidement le parcours du retour vers Cassagnes. Les avis divergent selon si l’on prend l’autoroute ou une partie de Nationale … A voir.
Ce soir, c’est grillade mais ce sera repas à l’intérieur car il fait un peu frais à la nuit tombée.
Encore une belle journée bien remplie et vers les 0 h 45, on file au lit.

Demain, pas de balade en voiture car la journée sera consacrée à la préparation de notre départ jeudi matin.

Mercredi 10 juin 2015.
Embourg, Chaudfontaine – Liège.

Le réveil à 7 h 15 est difficile mais ce matin Jean-Claude doit me conduire chez Jean-Luc à 9 h car il doit passer une partie de la journée avec sa mère.
La matinée est donc consacrée aux courses et à divers rangements.
Avec Jean-Luc et Philippe, on part tout d’abord au Carrefour d’Herstal à 10 h pour faire le plein en casiers de bière car la commande pour Cassagnes est impressionnante et nous ne sommes pas trop de trois pour nous en occuper.
Une heure après, nous filons sur Embourg pour commencer le rangement des casiers dans la remorque puis on part ensuite pas très loin à Chênée au "Special-Beer", un fournisseur de plus de 800 bières, afin de compléter le reste de casiers manquant.
A midi, nous retournons chez Jean-Luc pour le déjeuner suivi d’une bonne sieste jusqu’à 15 h.
En milieu d’après-midi, nous partons au centre-ville de Liège car Jean-Luc doit régler quelques détails à son boulot avant son départ pour Cassagnes.
Après avoir garé la voiture au parking de la place St Lambert, nous commençons par un ravitaillement en chocolat chez "Galler", rue du Pot d’or, derrière l’opéra Royal de Wallonie. Dégustation et achat avec des commerçants fort sympathiques !
On laisse ensuite Jean-Luc à son boulot, place St Lambert et on s’accorde, Philippe et moi en l’attendant, une pause bière au bar "Beerlovers", rue de la Violette, le long de l’hôtel de ville.
Il fait un temps superbe et un beau soleil nous accompagne toute cette fin d’après-midi.
Au retour de Jean-Luc vers 17 h, nous rejoignons Jean-Claude à Embourg afin de charger le reste de la remorque avec une multitude de choses stockées dans son garage.
A 18 h30, tout est prêt pour demain matin, la remorque est chargée à bloc et il est temps de regagner Liège pour une pause avant d’aller dîner ce soir.
Les Liégeois nous proposent d’aller au resto "La cuisine de Yannick", rue Féronstrée. Pour finir le séjour, rien de tel qu’un bon resto traditionnel, dans un cadre très sympa et qu’ils connaissent bien.
Je me prends des cuisses de grenouille en entrée puis un bar aux asperges. C’est très bon et très copieux mais ce n’est vraiment pas encore ce soir que je vais faire la diète !

De retour à Embourg, c’est au lit à 22 h 30 et pas de bavardage. Demain, ce devrait être une longue, une très longue journée de route.

Jeudi 11 juin 2015.
Embourg, Chaudfontaine – Bastogne – Sedan (08) – Charleville – Reims (51) – Troyes (10) – Auxerre (89) – La Charité sur Loire (58) – Nevers – Moulins (03) – Clermont-Ferrand (63) – St Flour (15) – Millau (12) – Cassagnes (66).

Le réveil est rude à 4 h mais ça va, je m’attendais à pire !
Avant l’arrivée de Philippe et Jean-Luc, Jean-Claude s’occupe des derniers préparatifs puis à 5 h 30, c’est le départ à deux voitures direction le sud par l’autoroute et vers Bastogne.
Nous passons la frontière à 7 h 15, contournons Charleville-Mézières puis sur l’A34, on fait une première pause café-croissants à 7 h 45 à l’aire des Ardennes, près de Saulces.
Nous reprenons la route à 8 h 05 et le paysage continue à défiler.
Après l’A34, c’est la N51 avec ses grandes plaines jusqu’à Reims que nous contournons vers 8 h 40.
De là, on choppe l’A4 puis l’A26 vers Châlons-en-Champagne.
Vers 9 h 30, on fait une nouvelle pause sur une aire d’autoroute puis passé Troyes, on quitte l’autoroute pour la N77 jusqu’à Auxerre.
A 11 h 25, nous arrivons à l’entrée de la ville et faisons une nouvelle pause dans une station service.
Je prends le volant et nous traversons Auxerre difficilement à cause d’une manifestation qui bloque un peu la circulation. Ce n’est pas bien méchant puis nous continuons cette fois-ci sur la N151 et traversons à présent les contrées de mes ancêtres Nivernais : Courson-les-Carrières, Coulanges-sur-Yonne et Clamecy avec des panneaux le long de la route indiquant, entre autres, les villages d’Andryes et Merry-sur-Yonne.
A 13 h, un peu après Varzy, on s’offre une pause déjeuner au bord de la route au resto "La patte d’oie". Il fait très chaud et on suffoque un peu en dessous des parasols.
Que cela ne tienne, je me prends une salade aux lardons et œufs suivie d’une cassolette d’andouillettes avec des Frites. C’est excellent et très copieux mais décidemment, encore un menu très léger !
Après une petite heure, nous reprenons la route et atteignons La Charité-sur-Loire.
Là, nous quittons la N151 pour l’antique N7 et contournons successivement Pougues-les-Eaux et Nevers sur une portion de l’A77 puis à nouveau la N7 jusqu’à Moulins.
C’est une route que j’ai bien connue quand je descendais à l’époque de Melun à Cassagnes. Elle a bien changé mais toujours autant de camions et de circulation !
Nous prenons ensuite la D2009 (l’ex N9) jusqu’à Clermont-Ferrand mais un bouchon monstre avant Riom nous oblige à rattraper l’A71 venant de Paris.
Jean-Claude reprend le volant peu après et à 16 h 45, nous passons Clermont et continuons sur l’A75 direction Béziers.
Là aussi, c’est un tracé que j’ai emprunté jadis de nombreuses fois et je réalise que je n’y étais pas passé depuis presque 15 ans !
A 17 h 30, on fait une nouvelle pause à l’aire de Lafayette-Lorlanges, à la hauteur de Brioude puis reprenons notre descente vers le sud et atteignons le viaduc de Millau à 19 h 15.
Dans le temps, je traversais Millau puis grimpais la fameuse côte pour arriver sur le plateau du Larzac mais depuis fin 2004, on gagne une bonne demi-heure grâce au viaduc et il aura fallu cette occasion pour que je l’emprunte pour la première fois !
Une heure après, nous sommes sur l’A9, passons Béziers, Narbonne et enfin arrivons à Cassagnes à 21 h 30.
Quelle épopée ! 16 heures de route ! c’est long et Jean-Claude nous raconte qu’il met beaucoup moins de temps pour descendre mais il prend l’autoroute de bout en bout tandis que l’on a pris notre temps et les Nationales.
Qu’importe, c’est maintenant repos, diner tous ensemble chez Philippe et Isa et au lit à 23 h.

On a bien vécu pendant ces quelques jours et je vais avoir plusieurs semaines à éliminer tous ces bons plats et bonnes bières !
Un grand merci à Jean-Claude pour son accueil et pour nous avoir agréablement baladés.
Un nouveau rendez-vous est déjà pris pour de nouvelles découvertes à l’Automne prochain.
Alors, à suivre …